« Ce soir, c’est une émotion qui n’est peut-être pas forcément aussi forte que les Jeux, mais qui nous accompagnera à vie. » Double champion olympique avec l’équipe de France, star mondiale du volley-ball, Earvin Ngapeth a bouclé sa parenthèse enchantée en France vendredi soir.
Son retour pour une demi-saison à Poitiers, son club formateur, fut un événement incroyable pour le volley français. L’équipe nationale brille sur la scène internationale. Mais, comme c’est le cas dans beaucoup d’autres sports collectifs, ses clubs n’ont pas les moyens de rivaliser avec d’autres nations, avec une fiscalité moins restrictive.
Excellent mouvement du projecteur
Auréolé cet été d’un deuxième titre olympique consécutif, il a signé à la surprise générale mi-septembre avec le Stade Poitevin. Mais son contrat lui offrait la possibilité de quitter son nouveau club début janvier en cas d’offre intéressante. Elle venait de Turquie. En janvier, il rejoindra Fenerbahçe. Mais il souhaitait terminer son aventure en beauté.
5 200 spectateurs rassemblés au Futuroscope. Ils lui ont réservé une solide ovation lors de la présentation des équipes. La star mondiale du volley français a pesé de toute sa classe lors du tie-break final en inscrivant sept des 15 derniers points pour la victoire de son équipe dans le derby face à Tours.
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“Porter ce maillot et jouer dans cette salle avec ce maillot, pour ce club, c’est quelque chose d’incroyable”, a-t-il évoqué en conclusion de son aventure française.
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