Ces lingettes « beaucoup de pertes. Beaucoup. Et on voit que l’armée russe et les superviseurs nord-coréens ne sont pas du tout intéressés par la survie de ces Coréens. »a déclaré le président ukrainien dans son discours quotidien.
« Plusieurs soldats nord-coréens sont morts aujourd’hui. Nos soldats ont réussi à les capturer. Mais ils ont été très grièvement blessés et n’ont pas pu être sauvés. »dit-il encore, avant de dénoncer « la folie dont sont capables les dictatures » en envoyant des soldats se faire tuer “dans les batailles en Europe”.
“Tout est fait pour qu’il nous soit impossible de capturer des Coréens. Les Russes les envoient attaquer avec une protection minimale“et l’insistance de M. Zelensky.
Les services de renseignement sud-coréens avaient révélé quelques heures plus tôt qu’un soldat nord-coréen fait prisonnier le 26 décembre par les Ukrainiens n’avait pas survécu à ses blessures.
« Plus de 1 000 » tués ou blessés
Le même jour, Washington assurait que “plus de mille” des soldats déployés par Pyongyang en Russie pour lutter contre l’Ukraine ont été tués ou blessés lors d’assauts “désespéré” dans la région frontalière de Koursk.
“Il est clair que les dirigeants militaires russes et nord-coréens les considèrent comme des troupes qui peuvent être sacrifiées.“a ajouté John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain.
« Les forces nord-coréennes mènent des assauts massifs (…) contre les positions ukrainiennes à Koursk. Ces vagues humaines n’ont pas été très efficaces (…). Nous estimons qu’à ce jour, plus de 1 000 personnes ont été blessées. » ou tué, dit-il.
Lundi, Volodymyr Zelensky a affirmé que près de 3.000 soldats nord-coréens avaient été « tués ou blessés » depuis leur engagement aux côtés des forces russes et Séoul a avancé le chiffre de 1.100.
L’implication d’une armée étrangère régulière a constitué une escalade majeure dans l’invasion lancée il y a près de trois ans par Vladimir Poutine. et entre dans une phase critique avec le retour dans moins d’un mois de Donald Trump à la Maison Blanche.
Pas d’« impact significatif »
Selon Kyiv, 12 000 soldats nord-coréens, dont “environ 500 officiers”parmi lesquels “trois généraux”sont situés dans la région de Koursk, dont l’armée ukrainienne occupe depuis août plusieurs centaines de kilomètres carrés.
Ni la Russie ni la Corée du Nord n’ont confirmé la présence de ce contingent.
L’état-major des forces sud-coréennes a également observé des préparatifs qui laissent croire que la Corée du Nord s’apprête à envoyer de nouvelles unités en Russie, pour renforcer ou relever celles déjà combattantes, en plus des drones.
Un traité de défense mutuelle historique entre Pyongyang et Moscou, signé en juin, est récemment entré en vigueur. Il projette « aide militaire immédiate » en cas d’attaque armée par un pays tiers.
“L’implication des Nord-Coréens dans les combats n’a pas eu d’impact significatif”Cependant, a déclaré mardi à l’AFP Yevgen Ierin, porte-parole des renseignements militaires ukrainiens (GUR).
« Tactiques de la Seconde Guerre mondiale »
Selon lui, Les troupes nord-coréennes manquent d’expérience dans la guerre modernenotamment face aux drones devenus omniprésents sur les champs de bataille, et employant « des tactiques plus primitives, de la Seconde Guerre mondiale ou de l’après-Seconde Guerre mondiale ».
Sur le plan diplomatique, la Slovaquie a confirmé vendredi qu’elle acceptait d’accueillir des pourparlers de paix sur l’Ukraine, sous la décision du président russe Vladimir Poutine. “acceptable” qu’elle devient une “plate-forme” de dialogue.
« Si quelqu’un veut organiser des pourparlers de paix en Slovaquie, nous serons prêts et nous serons les bienvenus »a déclaré le Premier ministre Robert Fico.