EUROLIGUE 2024/25 – En déplacement sur les terres italiennes pour terminer l’année, l’ASVEL a complètement raté son rendez-vous. Un début de match catastrophique, un manque de réussite et des pertes de ballon à gogo, les Villeurbannais restaient dans la distribution de cadeaux. Ils se sont inclinés 83-69 face à des Virtus largement à leur portée et ont raté l’occasion de rééquilibrer leur bilan.
L’ASVEL souhaitait terminer 2024 en beauté, et en profiter pour se rapprocher du top 10, synonyme de barrages. En confiance grâce à deux succès consécutifs à l’extérieur, les Villeurbannais avaient rendez-vous en Italie contre Bologne, le 17ème EuroLeague avec seulement quatre victoires. Mais la pause n’a pas été bénéfique pour la formation de Pierre Marionnettetoujours privé de Joffrey Lauvergne et Charles Kahudialors que je vais manger sera disponible jusqu’à la fin de la saison.
EuroLigue : Coup dur pour l’ASVEL, Mbaye Ndiaye absent de longs mois
EUROLIGUE 2024/25 – Les craintes concernant Mbaye Ndiaye se confirment désormais. Victime d’une rupture des ligaments croisés à Belgrade la semaine dernière, le précieux ailier ne devrait pas revenir à la compétition avant la fin de la saison.
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L’ASVEL prend rapidement du retard
Contrairement à En début de match face à Zalgiris, les Villeurbannais ont très mal attaqué cette dernière rencontre de l’année. Si Théo Malédon a d’abord répondu à distance à Isaïe Cordinierses coéquipiers avaient du mal à trouver la cible comme Paris Lee (6 points, 3/9) qui a mis du temps à démarrer. En revanche, l’ASVEL a commencé à accumuler les pertes de balle, de là à en compter déjà 5 après 7 minutes, pour seulement deux paniers inscrits et 5 points encaissés. En face, les tireurs embusqués avaient fait sortir l’artillerie lourde. Clyburn et Pajola avait permis à la Virtus de s’enfuir très tôt. L’écart de dix points est vite dépassé, Théo Malédon a tenté de mener à bien la révolte. En vain.
Au contact, il a cherché des unités précieuses sur la ligne des lancers en première mi-temps. Rare pourvoyeur de points pour l’ASVEL, il a cependant été peu aidé par ses partenaires. D’autant que les offrandes ne se sont pas arrêtées. Matthieu Morgan puni longue distance quand Léger a raté l’exercice puis le leader de Bologne a puni la perte de balle de Maledon, toujours en retrait de l’arc. On se rapprochait des vingt points d’avance pour les hôtes et après un panier au buzzer accordé pour Clyburn, les Villeurbannais étaient relégués à 17 points, tout de même !
Dernière sortie de l’année manquée pour les Villeurbannais
La situation de l’ASVEL ne s’est pas améliorée. Au contraire, tout en continuant à pulvériser à longue distance, les Villeurbannais n’ont pas réussi à stopper les attaques adverses. Le cuir a circulé bien trop vite entre les mains des Italiens et porté par la défense de Tuckerles Virtus ont atteint ces 20 points d’écart. Un avantage que Bologne conservera encore très, très longtemps. La réaction de l’ASVEL était attendue depuis longtemps. Maledon (20 points) a ajouté deux nouvelles unités fortes mais c’est un gouffre qui séparait les deux équipes ce soir, dans tous les domaines.
En intensité, en habileté, dans le combat, les hommes d’Ivanovic ont été plus présents. Peu inquiétés, ils ont joué contre des Villeurbannais qui n’ont pas vu le jour une seule fois dans la rencontre, constamment en retard au score. Trop généreux, ce dernier termine avec 19 pertes de balle et un maigre 7/22 longue distance. Trop peu pour rivaliser. Avec ce bouillon pris dans le Arène Segafredo 83-69, l’ASVEL va vite digérer Noël mais ratera une belle occasion de rééquilibrer son bilan. Une très mauvaise opération en vue du top 10.