Quatorze surveillants licenciés après avoir battu à mort un détenu, vidéos « choquantes » diffusées par les autorités

Quatorze surveillants licenciés après avoir battu à mort un détenu, vidéos « choquantes » diffusées par les autorités
Quatorze surveillants licenciés après avoir battu à mort un détenu, vidéos « choquantes » diffusées par les autorités

Les faits se sont déroulés dans la soirée du 9 décembre, dans une prison de l’État de New York. Dans ces vidéos, Robert Brooks, le visage ensanglanté, reçoit de nombreux coups. Il est décédé dans la nuit d’une « asphyxie provoquée par une compression du cou ».

Des images « choquantes » et « troublantes ». Ce vendredi 27 décembre, les autorités new-yorkaises ont diffusé des images montrant des violences infligées à un détenu afro-américain, décédé après avoir été frappé par des gardiens de prison, rapporte Info.

Sur ces images de vidéosurveillance, on voit au moins six gardes encercler le détenu, menotté, assommé et blessé au visage. A plusieurs reprises, il est tenu fermement par le cou. Alors qu’il semble maîtrisé sur un lit d’infirmerie, un agent enfile un gant en plastique, l’attrape par le col et le plaque contre un mur.

Sans le son, impossible de comprendre les échanges entre les policiers et de savoir ce qui a conduit à de telles violences. Selon la procureure générale de l’État de New York, Letitia James, les caméras étaient « allumées », mais « les agents ne les avaient pas activées, ce qui ne produisait aucun son ».

Quatorze salariés licenciés

Le visionnage des vidéos a profondément bouleversé les proches du détenu, a expliqué l’avocate de la famille du détenu, Elizabeth Mazur. Les événements se sont produits dans la soirée du 9 décembre, dans une prison du nord de l’État de New York. Le détenu, Robert Brooks, 43 ans, est décédé du jour au lendemain d’une « asphyxie causée par une compression du cou ».. Il purgeait une peine de 12 ans de prison pour actes de violence.

Après plusieurs jours de silence, la gouverneure de l’État de New York, Kathy Hochul, a annoncé le 21 décembre qu’elle avait ordonné le licenciement de 14 employés pénitentiaires impliqués dans l’incident. « Nous n’avons aucune tolérance envers ceux qui franchissent les limites, enfreignent la loi ou se livrent à des violences injustifiées », a-t-elle déclaré.

Les États-Unis sont régulièrement secoués par des épisodes de violences commises par les forces de l’ordre. Le 25 mai 2020, la mort de George Floyd, tué à Minneapolis lors d’un contrôle par un policier, avait provoqué une vague de protestations dans le pays et ailleurs dans le monde.

France

 
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