Des premières marquantes en France
Né à Saint-Martin-Boulogne dans le Pas-de-Calais, Aurélien Scheidler a débuté sa formation à l’US Boulogne, aux côtés de Colin Dagba, le joueur du Beerschot ayant joué au PSG. “Nous avons fait tous nos cours ensembleil confie. Tout le monde a fait son chemin, mais nous nous sommes retrouvés cette saison. Nous n’avons pas pu échanger nos maillots à l’aller car j’étais blessé, j’espère que nous pourrons le faire au retour, comme nous l’avions déjà fait en France lors d’un match entre Dijon et le PSG.
En 2017, l’attaquant avait inscrit un doublé pour ses débuts en National. « On a perdu 1-0, je suis entré en jeu à la place du célèbre Grégory Thil et j’ai réussi à marquer ces deux buts pour ma première convocation avec l’équipe première. Un moment très particulier car la famille et les amis étaient dans les tribunes.
Deux ans plus tard, il signe son premier contrat professionnel à Orléans mais c’est avec Dijon, un an plus tard, qu’il fait ses premiers pas en Ligue 1.Quand j’ai joué ce match contre Angers, j’ai ressenti une émotion très particulière. Ce fut aussi une soirée frustrante car j’ai eu deux buts refusés par le VAR. Heureusement, deux matches plus tard, j’ai pu fêter mon premier but en L1, au stade de Lyon.
Deux freelances à l’étranger
Après avoir porté le maillot de Nancy puis à nouveau de Dijon, Aurélien Scheidler rejoint l’Italie et découvre la Serie B avec le SSC Bari en septembre 2022. »On a fait une belle saison, on a fait les playoffs pour monter en Serie A, malheureusement on a perdu en finale. La saison suivante, j’ai été prêté à Andorre, en Liga 2. »
L’occasion de découvrir deux nouveaux championnats. “Il y a un très bon niveau dans ces deux championnats très différents l’un de l’autre. Ces deux expériences m’ont permis de voyager, de voir d’autres styles de football.
Deux passages formateurs également. “On apprend une nouvelle culture, une nouvelle langue et même si c’est un peu compliqué de s’adapter au début, cela a été deux étapes importantes dans mon évolution.
Le défi de la Dendre
Cet été, l’attaquant français a quitté le soleil italien et espagnol pour s’installer à Dender. “J’ai reçu une offre du club en juin mais cela ne s’est pas produit tout de suite car le nouvel entraîneur de Bari voulait me voir au travail. Mais j’ai vite compris qu’il ne comptait pas sur moi et nous avons repris contact avec Dender. J’étais très intéressé par leur projet et l’idée de jouer en D1 belge. Je savais que je pouvais rapidement trouver mes repères et m’adapter.
Ce qu’il a fait, malgré une blessure qui l’a privé de quelques matches en début de saison. “C’est le genre de projet dont j’avais besoin. Après avoir galéré deux saisons en Italie et en Espagne, j’avais besoin de trouver de la stabilité. Je suis très content de cette première partie de saison, que ce soit sur le plan collectif ou individuel, avec un coach qui a confiance en moi.
Auteur de quatre buts et de deux passes décisives, l’attaquant a ouvert son compteur de buts en Belgique lors du match aller contre Anderlecht, qu’il retrouve ce vendredi. “J’ai eu le plaisir de marquer contre Anderlecht lors de mon retour de blessure. Il y a eu une émotion forte, que j’espère revivre ce vendredi.
Un profil atypique
Mesurant 1,92 mètre pour 90 kg de puissance, Aurélien Scheidler présente un profil atypique dans le football moderne. Un profil dont il a su profiter. “Les attaquants comme moi sont devenus assez rares. Je sais que j’ai un profil particulier dont j’essaie de profiter en pesant sur les défenses, en gardant le ballon quand je suis trouvé dans le jeu long ou encore en étant présent à la déviation. J’essaie aussi d’être propre techniquement, un aspect de mon jeu sur lequel j’ai beaucoup travaillé malgré ma taille.
Le genre d’attaquant qui perturbe les défenseurs modernes. “Entre un gars petit et rapide et un gars plus grand et plus fort, je sais que les défenseurs doivent s’adapter à moi. C’est une force dont j’essaie de profiter.
