Un couple de retraités a tout perdu dans l’incendie qui a ravagé leur voilier le 22 décembre dans le chenal de Pointe-à-Pitre. Richard et sa compagne, à bord lorsque l’incendie s’est déclaré, ont le sentiment que tout n’a pas été fait pour sauver le bateau sur lequel ils vivaient.
Toujours abasourdi, Richard Laville, sur le rivage, les pieds dans l’eau, regarde sans relâche ce qui reste de son voilier. A quelques centaines de là, une partie d’un navire calciné reste à la surface. C’est tout ce qui reste de son lieu de résidence.
Dimanche dernier, un incendie s’est déclaré à bord. Le bateau a rapidement pris feu. Les deux occupants, Richard, sa compagne et leur chien ont été heureusement récupérés par un agent de la capitainerie qui avait amené trois extincteurs.
S’ils sont sains et saufs, les deux plaisanciers ont tout perdu. Ils passaient la plupart de leur temps dans leur maison flottante.
Quelques jours après la catastrophe, Richard reste amer. Il est persuadé que son bateau aurait pu être sauvé et pointe du doigt l’intervention des pompiers. Le retraité estime qu’il n’aurait pas utilisé la bonne machine pour cette mission.
Toutefois, une action d’urgence commune a été engagée dès les premiers instants, assurent les pompiers. Aux côtés du bateau de gendarmerie, un remorqueur portuaire, un bateau pompe, éteint l’incendie. Pour Guillaume Leroy, colonel des pompiers et directeur adjoint du SDIS, «les moyens ont été engagés au plus vite et sont intervenus au plus vite« .
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