Contre-dépassement. Fatiguant comme jamais auparavant, mais si quelqu’un comme De Ketelaere émerge, tout est possible. L’Atalanta répond à Naples en battant le beau et courageux football d’Empoli grâce à la magie finale de son joueur vedette. Doublé pour CDK, 5 buts en championnat et 10 sur la saison. Onzième victoire consécutive pour la Déesse qui revient au sommet et profite de la créativité fulgurante de son phénomène blond.
EMPOLI EST LÀ
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Gasperini affiche le trident CDK-Retegui-Lookman, tandis que derrière se trouve Djimsiti à la place de Hien. Au milieu, Pasalic comble le vide laissé par la disqualification de De Roon. D’Aversa doit également abandonner Viti (en plus des attaquants Solbakken et Pellegri) et lance donc une défense à trois avec Cacace sur la gauche. La ligne médiane est composée de cinq joueurs mais avec les trois joueurs centraux, Henderson, Grassi et Anjorin, très agressifs dans les espaces offensifs. Au début, la réactivité d’Empoli a freiné le rythme de l’Atalanta, trop lourde à construire par le bas. La touche de Djimsiti devant le but et la torsion d’Ederson après une combinaison avec Lookman sont de faux signaux. Ce sont les Toscans qui dictent les règles du match. Carnesecchi devance Colombo d’un cheveu, puis à la 12ème minute Empoli passe : les Nerazzurri dorment sur une remise en jeu, Henderson le reçoit tout seul dans la surface, centre à ras de terre au centre pour Colombo qui fige Carnesecchi. Déesse frappée froidement et un peu déphasée. Retegui s’assoit à cause d’un problème musculaire, serre les dents, essaie, mais au deuxième arrêt (« tire » la cuisse gauche) il doit céder la place à Zaniolo. La réaction des Nerazzurri est colérique mais manque de clarté. Tête de Kolasinac : Vasquez et le poste disent non. La triade Henderson, Grassi, Anjorin continue d’immobiliser toutes les pensées de Pasalic et Ederson. On recherche donc directement la profondeur des attaquants avec Zaniolo se plaçant entre Lookman et De Katelaere. Ainsi, l’égalisation arrive, grâce avant tout à la créativité des individus. Zappacosta centre depuis l’entrejeu, joli mouvement de Zaniolo qui ouvre la brèche pour la tête de CDK, implacable pour punir le retard de Cacace. Voilà le choc qui dégivre l’Atalante : la verticalité faite au rythme par Dea envoie Empoli dans les cordes. Djimsiti frappe le poteau de la tête, puis Lookman, jusqu’alors méconnaissable, place le tir. Sur un énième centre, Zaniolo sert Ademola de la poitrine, dont la vitesse est une sentence pour Goglichidze et Ismajili. On passe donc à la mi-- avec la Dea devant, malgré une première mi-- lente. La grandeur peut également être vue dans ces détails.
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MAGIE DE CDK
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L’enjouement d’Empoli reste une constante, surtout maintenant qu’ils doivent récupérer, tandis que l’Atalanta reste conservatrice. CDK et Ederson se rapprochent du poteau, mais la touche de Djimsiti sur Grassi dans la surface se transforme en penalty après le passage de Feliciani au moniteur. 56e minute : Esposito perce Carnesecchi et c’est retour à la parité. Gasp met Samardzic, Hien et Ruggeri, D’Aversa répond avec Fazzini et Maleh. Le rythme reste élevé, les structures sont les mêmes avec Empoli cédant le terrain mais pas de clarté face à la pression de l’Atalanta. Gasp insère Cuadrado à la place de Bellanova. Il se joue dans un seul trocart, celui d’Empoli. Le fort tient. En fait non. Parce qu’il y a peu de choses à faire contre le talent dur et pur. 86e minute : De Ketelaere dribble tout le monde comme des quilles puis trouve le coin inférieur. Phénomène. Rideau.