Ezio Simonelli est le nouveau président de Ligue de Serie A! Élu avec une majorité de 11 voix – sans la faveur de Naples et d’Aurelio De Laurentiis – l’ancien consul du Canada en Italie et ancien manager de Mediaset et Mondadori est désormais à la tête de l’Assemblée du football italien. Aujourd’hui, il a accordé une interview au journal La Repubblica, dont nous rapportons quelques déclarations.
« J’étais prêt à faire un discours conciliant, pas à dire « je serai le président de tout le monde », comme disent ceux qui agissent ensuite comme président de quelqu’un. Je dis que je serai un président qui écoute les demandes des 20 entreprises, pas seulement de deux ou trois. Il y aura des moments où les intérêts entreront en conflit et il faudra trouver une médiation.
Simonelli promet qu’il collaborera avec le gouvernement pour protéger les intérêts du football italien :
« À ce stade, le gouvernement est prêt à nous écouter. Les questions qui seront présentées sont le rétablissement du décret de croissance pour les sportifs, qui réduirait la fiscalité des arrivants de l’étranger. La possibilité de parrainages de sociétés de paris. La lutte contre la piraterie, sur laquelle la Ligue obtient déjà de nombreux résultats. La nomination d’un commissaire pour le problème des stades, qui, je crois, est à la portée de ce gouvernement et du ministre. Même à Milan Cortina, où je fais partie de l’organisme de surveillance, j’ai constaté que le commissaire aux travaux a été d’une grande aide.
??Une proposition pour les jeunes est également sur la table : “Si cela était possible, j’appliquerais également le décret de croissance aux jeunes footballeurs, avec une défiscalisation en dessous d’un certain âge. Il serait également important pour l’équipe nationale d’essayer d’acquérir de nouveaux Tottis, Del Piero, Cannavaro : peut-être que les clubs se concentreraient sur un jeune Italien au lieu de le chercher au Portugal.
À la fin: « Il existe un alignement astral très favorable : je connais et respecte le Ministre Abodi. J’ai d’excellentes relations avec les présidents de toutes les composantes. Avec le président de la FIGC Gravina, j’ai une communion de pensées et il y a une estime mutuelle. Je pense que c’est le moment idéal pour marcher tous ensemble pour le bien du football.
