Van Looy est décédé à l’âge de 91 ans. Même Merckx n’a pas remporté autant de courses que son prédécesseur : 367 victoires (et deux championnats du monde)
Le monde du cyclisme pleure le décès de Rick van Looyqui est décédé deux jours après qu’il aurait eu 91 ans. Et il est parti sans voir aucun athlète de quelque époque que ce soit réussir à égaler son record extraordinaire, celui d’avoir été le seul à ce jouravoir remporté au moins une fois les 5 classiques des monuments ainsi que les trois autres classiques qui dans le passé étaient assimilés à eux (Freccia-Wallonie, Paris-Bruxelles et Paris-Tours). Plus deux championnats du monde et diverses autres courses, dont une myriade d’étapes dans les grands tours, pour composer une mosaïque composée de 367 victoires ce qui représente un investissement sûr dans la pédale Olympus.
Personne comme Rik : même deux Coupes du monde (et « une » trahison…)
Van Looy il a été le premier grand héros national du cyclisme belge, notamment parce qu’il a couru quelques années auparavant Eddy Merckx. Ce qui s’est produit d’une manière ou d’une autre une sorte d’héritier, même si les caractéristiques techniques et physiques étaient différentes (mais en termes de victoires les différences sont très peu nombreuses).
Né à Herentals le 20 décembre 1933, “l’Empereur” (surnom qui l’a accompagné tout au long de sa carrière et même après) a marqué la transition entre l’époque de Coppi et Bartali à celle de Merckx et De Vlaeminck. Reconnu avant tout pour être un redoutable chasseur classique, il a conquis le Paris-Roubaix, deux fois le Tour des Flandresun chacun entre Liège-Bastogne-Liège, Milan-Sanremo e Giro de Lombardie. Solo Merckx e De Vlaeminck ils ont réussi à toucher tous les monuments et à ajouter au palmarès aussi Freccia Vallone e Paris-Bruxelles, mais jamais Paris-Toursla course qui van Looy il conquit en 1959 puis en 1967 alors qu’il s’apprêtait déjà à passer le relais à ses héritiers.
Cependant, le deux maillots arc-en-ciel remportés en 1961 au Sachsering (devant Nino Défilippis e Raymond Poulidor) et dans 1962 un Berne, ce qui aurait pu (en fait, aurait dû) être trois si en 1963 Renaix a tort Le « grégaire » Benoit Beheyt n’avait pas trahi l’accord le matin, lancer une attaque à -4 km de l’arrivée sans se retourner.
Au Giro 12 victoires et un classement par points (en 63)
Van Looy a remporté 38 étapes sur les Grands Tours, avec une prédilection particulière pour Vuelta (18 succès partiels), qui à son époque se tenait en avril presque simultanément avec le Tour d’Italieoù se trouvaient les hameaux qui l’ont vu s’imposer à la caravane rose 12 (en 1960, il remporte également le maillot de meilleur grimpeur, bien qu’il ne soit pas un coureur de fond et encore moins un homme adapté aux étapes de montagne). À ces 7 heures du matin ajoutées au Tour de Franceavec une victoire au classement par points en 1963.
Son palmarès comprend également trois Gand-Wevelgem, course qui était autrefois particulièrement adaptée aux sprinteurs (tout comme la Paris-Tours, et cela explique l’absence de Merckx e De Vlaemink du tableau d’honneur). Après avoir terminé sa carrière de coureur, en plus de fonder une académie pour jeunes cyclistes en région flamande, il a également été pendant une courte période directeur de Club de football d’Herentals.