ET toin suite, c’est la deuxième saison d’une série télévisée : d’août à décembre, de l’Arabie Saoudite à la Turquie, la saga de Paulo Dybala à Rome s’enrichit d’une nouvelle histoire pleine de suspense. L’agent Carlos Novel a été photographié lundi soir dans la loge présidentielle de Galatasaray au stade Ali Sami Yen d’Istanbul lors de la victoire 4-3 contre Trabzonspor. Hier matin, les rumeurs, confirmées par les dirigeants de Gala puis par Trigoria, parlent d’une négociation en cours pour un contrat de deux ans et demi (expirant en 2027) pourà environ 25 millions nets au total : 5 jusqu’en juin, plus 10 pour toutes les saisons que Dybala jouerait en Turquie. Il est clair que Galatasaray veut d’abord régler l’accord avec le joueur, puis négocier avec la Roma, qui s’empresse de vendre le joueur le plus fort de l’équipe pour éviter que la clause de renouvellement contractuel ne se déclenche (environ dans le mois prochain) : 8 millions nets. C’est une somme que les Friedkins avaient allouée en 2022, lorsqu’ils pensaient raisonnablement s’imposer en Super Champions League, mais qui est aujourd’hui insupportable pour le budget de la Roma, d’autant plus compte tenu d’une année sans coupes d’Europe.
Rome, Dybala absent est une tentation
Comme cela s’est produit en août, lorsque Dybala a laissé le staff le convaincre de rejoindre la Ligue saoudienne pour finalement changer d’avis au dernier moment, la décision finale lui appartient. La différence qui peut ouvrir les portes à une fin différente, et donc à un adieu à la Roma, est que Galatasaray a des programmes techniques ambitieux, vise un retour rapide en Ligue des Champions et a déjà convaincu de nombreux joueurs importants grâce à un portefeuille très riche : l Le dernier est Victor Osimhen, après la rupture avec Naples. Mais Dybala trouverait également comme partenaire son compatriote Mauro Icardi, avec qui il s’est déjà entretenu ces dernières heures au sujet d’un éventuel débarquement à Istanbul. Curieusement, s’il acceptait, il pourrait affronter la Roma en deuxième phase de la Ligue Europa et surtout son mentor José Mourinho dans le turbulent derby métropolitain avec Fenerbahce.
Pas de réductions pour Dybala : ce que demandent les Roms
L’été, c’était le puissant Fali Ramadani qui tissait la toile. Cette fois, la médiation a été confiée à George Gardi, qui avait déjà négocié le transfert de Zaniolo en janvier 2023 avec la Roma et Galatasaray. Apparemment, Friedkin n’est pas disposé à donner la carte. Il demande une petite compensation, qui produirait une précieuse plus-value, estimée à 3 à 4 millions. Un peu moins que ce que les Arabes d’Al-Shabab auraient mis sur la table il y a quatre mois. Mais le sentiment est que l’accord entre les clubs est le moindre des problèmes. Tout dépend de Paulo, qui n’a marqué que 2 buts cette saison et qui a généralement mal performé tout au long de 2024. Entre autres choses, du 1er au 15 janvier, Dybala pourra se libérer grâce à la clause libératoire de 12 millions. Il lui faudrait cependant trouver un club d’accueil prêt à honorer ce personnage qui paraît pour l’instant trop cher par rapport à la scène internationale. Surtout par rapport au salaire du meilleur joueur qui devrait lui être versé.