Lettre du jour –
Un référendum contre l’indétermination
Un opposant s’exprime à l’achat par la Municipalité de l’ancienne ferme Masset.
Lettres de lecteurs
Publié aujourd’hui à 7h56
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Genève, le 16 décembre
Dans la lettre publiée dans la “Tribune” du 16 décembre sous le titre “L’espoir d’un parc”, un conseiller municipal de la Ville de Genève, issu du parti Vert, précise que le référendum sur l’achat de la villa Zep “Là cela n’a rien de populaire. Aurait-il le don particulier de connaître la volonté populaire sans la consulter ? J’espère qu’il s’agit d’un jeu de mots maladroit et non d’un mépris pour les Genevois.
Tandis que je descendais dans la rue pour recueillir des signatures, j’ai rencontré des gens modestes, très en colère contre le gaspillage de l’argent public, alors qu’ils devraient gérer leurs finances avec précaution. Rappelons-le : les hommes politiques ne décident pas si un référendum est populaire ou non. Un référendum est populaire parce qu’il permet au peuple de s’exprimer, entre autres, lorsqu’une question n’est pas claire.
Mais ici tout est vague : on ne sait pas clairement ce qui peut être fait, ce qui sera fait, ni combien cela coûtera. S’agit-il d’un parc, d’un salon de thé ou de bureaux pour la municipalité ? Quels accords sont possibles ? Quel personnel faudra-t-il embaucher ? Et surtout, combien de millions faudra-t-il ajouter aux vingt-deux déjà prévus ? Ce référendum est un appel à la transparence. Il s’agit de prendre le - d’explorer une problématique qui n’a pas été suffisamment travaillée et de donner la possibilité aux gens de s’exprimer.
Ramón José Jiménez Pomareta, candidat PLR au CM de la Ville de Genève
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