Les États-Unis ont frappé dans la nuit un centre de commandement des Houthis à Sanaa alors que les rebelles yéménites intensifiaient leurs attaques contre Israël. Les attaques anglo-américaines ont visé le siège du ministère de la Défense, selon la chaîne Al-Mayadeen, marquant une escalade significative dans la réponse aux provocations des Houthis. Les sirènes d’avertissement ont de nouveau retenti lundi dans tout Israël après le lancement d’un missile. Le porte-parole militaire des Houthis, Yahya Saree, a revendiqué la responsabilité de l’attaque quatre heures plus tard, affirmant qu’ils avaient lancé « un missile balistique hypersonique Palestine-2 vers une cible militaire près de Jaffa ». En réponse, Hezam al-Asad, membre du Conseil politique suprême des Houthis, a menacé en hébreu sur X : « L’ennemi israélien paiera le prix de son agression brutale continue et de son siège contre notre peuple à Gaza.
Les attaques se sont intensifiées depuis début décembre. Le 3, les Houthis ont revendiqué trois opérations coordonnées avec la « Résistance islamique en Irak », contre le nord d’Israël et la région d’Eilat. Plus récemment, un drone a explosé dans un appartement de Yavné, provoquant d’importants dégâts sans faire de victimes.
Face à cette menace croissante, Tsahal prépare une éventuelle nouvelle opération au Yémen, après le bombardement du port de Hodeida le 20 juillet. Des sources militaires israéliennes mettent en avant une « fenêtre d’opportunité unique » liée à l’affaiblissement de l’axe iranien au Moyen-Orient. « Israël pourrait mener une attaque contre l’Iran, avec ou sans les États-Unis », indiquent ces sources.
Selon Ynet, la menace des drones reste un défi majeur : « Ils volent bas, ils sont lents et parviennent à surprendre, comme les drones utilisés par le Hezbollah ». Les responsables israéliens promettent une « réponse significative » : « Il n’y aura aucune restriction, ils recevront ce qu’ils méritent. Ils paieront un prix élevé. »
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