le président déchu brise son silence pour la première fois depuis sa fuite en Russie

le président déchu brise son silence pour la première fois depuis sa fuite en Russie
le président déchu brise son silence pour la première fois depuis sa fuite en Russie

Le 15 décembre 2024, l’ancien président syrien Bachar Al-Hassad s’est exprimé pour la première fois depuis sa fuite vers Moscou dans un communiqué.

Le président syrien déchu, Bachar al-Assad, a assuré lundi qu’il n’avait pas fui Damas avec préméditation le jour de la prise de la capitale par les rebelles, affirmant que Moscou avait demandé son évacuation, dans sa première déclaration depuis sa fuite de Damas.

“Imprévu”

“Mon départ de Syrie n’était pas planifié et n’a pas eu lieu pendant les dernières heures de la bataille, contrairement à certaines accusations”, a déclaré Bachar al-Assad dans un communiqué sur la chaîne Telegram de la présidence. “Moscou a demandé (…) une évacuation immédiate vers la Russie dans la soirée du dimanche 8 décembre”, a ajouté Assad, précisant que la Syrie est désormais “aux mains des terroristes”.

Après 24 ans de dictature, Bachar al-Assad a été renversé le 8 décembre par la coalition rebelle syrienne. Alors qu’un bain de sang était à prévoir, l’ancien président a finalement décidé de fuir et de s’exiler chez son alliée, la Russie. Mais ce choix aurait été influencé par des agents du Kremlin, indique-t-il. Bloomberg.

Orchestré par la Russie ?

Le président syrien, désormais démis de ses fonctions, aurait reçu pour instruction de ne pas défendre sa capitale, Damas. “En échange nous lui avons garanti l’asile”se rapporter 7 font 7.

La situation plus que tendue aurait contraint le dictateur à quitter précipitamment la ville à bord d’un jet privé, qui a rapidement interrompu sa géolocalisation pour rejoindre la base russe de Hmeimim, sur la côte syrienne. De là, Bachar al-Assad est monté à bord d’un avion militaire à destination de Moscou.

L’opération d’exfiltration aurait été orchestrée par le maître du Kremlin lui-même. Selon les témoignages recueillis par Bloomberg, Vladimir Poutine l’aurait fait “il a validé l’opération et a assuré à son homologue qu’il serait en sécurité”. Cela signifie que Bachar al-Assad ne sera pas remis à la Cour pénale internationale (CPI), comme l’a confirmé Sergueï Ryabkov, vice-ministre russe des Affaires étrangères.

suisse

 
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