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La décision d’Israël de fermer son ambassade à Dublin marque une nouvelle escalade diplomatique dans des relations tendues avec l’Irlande. Cette décision, annoncée le 16 décembre 2024, illustre la gravité des divergences entre les deux pays, notamment sur la question palestinienne.
Une réaction aux accusations de génocide
Deuxième cendriercette fermeture intervient après la participation officielle de l’Irlande à une plainte devant la Cour pénale internationale (CPI). Cette plainte, déposée par plusieurs pays, accuse Israël de « génocide » à Gaza, notamment dans le contexte des récents conflits armés. Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a qualifié ces accusations de « calomnie antisémite orchestrée pour délégitimer l’État juif ». Il a ajouté que l’Irlande avait franchi la ligne rouge en soutenant ce qu’il a appelé une « campagne de diabolisation » contre Israël (Hamvaser, 16 décembre 2024).
Un contexte de tensions prolongées
Les relations israélo-irlandaises ont toujours été caractérisées par des désaccords sur la question palestinienne. Deuxième HaderekhL’Irlande est l’un des pays européens les plus critiques à l’égard de la politique israélienne en Cisjordanie et à Gaza. En 2023, Dublin a reconnu unilatéralement un État palestinien, une décision qui a exacerbé les tensions bilatérales. Depuis, l’Irlande a renforcé ses positions jugées hostiles à Jérusalem, notamment en appelant à des sanctions contre Israël au sein de l’Union européenne (Haderekh, 16 décembre 2024).
Répercussions diplomatiques
La fermeture de l’ambassade israélienne à Dublin est un signal fort envoyé par Israël. Merkaz Ha’inyanim rapporte que cette décision fait partie d’une révision plus large de la stratégie diplomatique d’Israël. Gideon Sa’ar a annoncé que les ressources diplomatiques allouées à l’Irlande seraient réaffectées aux pays considérés comme les plus stratégiques pour Israël, notamment en Europe de l’Est et en Afrique. Dans ce contexte, l’ouverture d’une nouvelle ambassade en Moldavie est confirmée (Merkaz Ha’inyanim, 16 décembre 2024).
Réactions en Irlande et en Europe
Le ministère irlandais des Affaires étrangères a exprimé ses « regrets » face à cette décision, affirmant que Dublin restait attaché au dialogue diplomatique avec Israël. Deuxième ShaharitL’Irlande a défendu sa position en affirmant que ses critiques à l’égard d’Israël étaient fondées « sur les principes du droit international et des droits de l’homme ». Cette position irlandaise a cependant trouvé un écho limité au sein de l’Union européenne, où plusieurs pays ont préféré maintenir une position plus neutre sur la plainte portée devant la CPI (Shaharit, 16 décembre 2024).
Une opinion publique divisée
En Israël, la fermeture de l’ambassade a été largement soutenue par les partis de droite, qui considèrent cette décision comme un acte de fermeté face à une hostilité croissante. Toutefois, des voix critiques, notamment dans les rangs de l’opposition, ont exprimé des réserves. Yated Neeman rapporte que le chef de l’opposition Yair Lapid a qualifié cette décision de « revers diplomatique », arguant qu’Israël devrait « répondre aux critiques par l’engagement et non par l’isolement ». En réponse, Gideon Sa’ar a accusé Lapid de « justifier implicitement la calomnie irlandaise » (Yated Neeman, 16 décembre 2024).
Un impact sur la scène internationale
Cette histoire se déroule dans un contexte de tensions croissantes entre Israël et diverses organisations internationales. La participation de l’Irlande à la plainte de la CPI a renforcé le sentiment d’isolement international d’Israël, même si ses alliés, comme les États-Unis, ont exprimé leur soutien à Jérusalem. Deuxième cendriercette décision israélienne pourrait marquer un tournant dans ses relations avec l’Union européenne, où Israël pourrait tenter de privilégier des alliances bilatérales avec des pays plus favorables à ses positions.
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