Le processus de paix est au point mort dans l’est de la RDC

Le processus de paix est au point mort dans l’est de la RDC
Le processus de paix est au point mort dans l’est de la RDC

« La réunion tripartite prévue à Luanda entre les présidents congolais Félix Tshisekedi, rwandais Paul Kagame et angolais João Lourenço n’a pas eu lieu hier dimanche. », note le site congolais 7 font 7. « Selon la présidence congolaise, l’annulation de la réunion a été provoquée pointe 7 sur 7, du refus de la délégation rwandaise de participer à la réunion ».

En fait, soyez précis Bétoun autre site congolais, « Kigali a subitement conditionné sa présence, et par conséquent la signature d’un éventuel accord, à l’ouverture d’un dialogue direct entre Kinshasa et le groupe armé M23. Une exigence jugée inacceptable par Kinshasa, qui y voit une manœuvre délibérée pour torpiller le processus de paix de Luanda ».

De son côté, le Nouveaux - à Kigali justifie son absence Paolo Kagamé dal ” les menaces de changement de régime lancées par les responsables congolais contre le Rwanda et la présence continue dans l’est de la RDC des FDLR, une milice fondée par les restes des auteurs du génocide de 1994 contre les Tutsis ».

Méfiance mutuelle

Bref, nous en sommes toujours au même point dans ce conflit qui ravage l’est du Congo depuis plus de 25 ans…” L’échec de cette rencontre illustre le climat de profonde méfiance qui règne entre les deux parties, soulager Afrique.com. Kigali exige des garanties fermes sur l’ouverture d’un dialogue avec le groupe rebelle M23. De son côté, Kinshasa insiste sur le retrait des troupes rwandaises du territoire congolais et sur la fin du soutien aux rebelles. Ces désaccords font qu’il est difficile d’imaginer un quelconque compromis. (…) Avec l’annulation de ce sommet, les perspectives de paix dans l’est de la RDC s’assombrissent. Les habitants de cette région, victimes d’affrontements incessants, espéraient des avancées concrètes pour mettre fin à leur calvaire. « . C’est donc un échec…

« L’échec de Luanda donne l’impression que les points critiques entre le Congo et le Rwanda ne sont pas résolusrenvoie pour sa part au site spécialisé sur la RDC, Arabe africain. Kigali considère toujours la crise du M23 comme un problème congolais-congolais, contrairement à Kinshasa qui considère que sans le Rwanda, le M23 n’est qu’une coquille militaire vide. Le Rwanda défend l’idée que le nœud du conflit se situe entre le M23, qui défend la communauté rwandaise, et les autorités congolaises. Pour Kinshasa, le refus de négocier avec la rébellion est directement lié aux multiples échecs du passé et aux nombreuses intégrations ratées des rebelles au sein de l’armée régulière qui ont systématiquement donné lieu à la création de nouvelles rébellions. ».

Des centaines de milliers de personnes déplacées

Et dans cette période la guerre continue donc avec son cortège de souffrances pour les populations civiles. Témoin, ce rapport doit être lu Le africain sur les centaines de milliers de déplacés venus se réfugier dans les environs de Goma, dans la province du Nord-Kivu, pour se retrouver dans des camps où règnent l’insécurité et la pauvreté.

« L’ouest de Goma est le réceptacle des malheureux fuyant les plateaux et vallées du Masisi et de Walikale, au-delà du versant ouest du volcan Nyiragongo, rapporte l’envoyé spécial de Monde Afrique. Les sites s’appellent Buhimba, Mulengo, Rusayo, Luchaga, Rego… Partout le même spectacle, une mer de bâches blanches. Combien sont ces hordes de déplacés ? Au moins 600 mille, selon une évaluation réalisée sur la base de photos aériennes par diverses ONG. Plus d’un million, selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies. Personne ne sait exactement, mais c’est trop ».

Au moins 600 mille personnes, donc, qui ont besoin de nourriture et de protection…” Dans le camp de Lwashi, par exemple, pointe Le Monde Afrique est le Programme Alimentaire Mondial qui nourrit les populations. En partie. Débordée, l’agence onusienne pourvoit aux besoins fondamentaux de seulement la moitié des familles. Les autres tentent de survivre ».

Il y a aussi le problème de l’eau potable : sur les rives du lac Kivu, MSF a installé “ 8 pompes fonctionnant 24h/24, reliées à 24 réservoirs de 10 000 litres expédiés par camion-citerne ou dans un réseau de canalisations qui s’étend sur une dizaine de kilomètres « . Mais cela ne suffit pas…

Enfin, l’insécurité permanente reste une préoccupation Le monde africain… Exemple : ” les femmes ont demandé qu’il n’y ait pas d’ampoules autour du bâtiment des latrines pour ne pas être vues la nuit. Les données relatives aux violences sexuelles, principale forme de violence parmi les personnes déplacées, sont en effet effrayantes. Selon une étude MSF, plus de 10 % des femmes adultes vivant dans les camps de réfugiés ont déclaré avoir été violées. ».

 
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