l’essentiel
Le joueur se remet lentement d’une opération majeure au cou. L’occasion pour lui de revenir sur la « frayeur » vécue dans un moment pourtant « anodin ».
Parfois, la vie ne tient qu’à un fil. Celui de Steven Kitshoff n’a duré que deux millimètres. Le double champion du monde a récemment subi une opération au cou. La cause ? Une blessure subie lors d’un match de Coupe Currie entre la Western Force et les Griquas.
Tout le monde a retenu son souffle lorsque le pilier de Bok Steven Kitshoff s’est blessé au cou lors d’un match de la Currie Cup en septembre, mais personne n’a réalisé à quel point il était proche de la mort. pic.twitter.com/iQwK2Kuz7x
– Rapport (@RapportSA) https://twitter.com/RapportSA/status/1868189622271946759?ref_src=twsrc%5Etfw
A lire aussi :
VIDÉO. Exeter-Stade Toulousain : Antoine Dupont et Toulouse, récital offensif et démonstration de force ! Revivez les 10 procès du « rouge et noir »
“Cela s’est produit de la manière la plus étrange possible, dans une mêlée totalement anodine”, a déclaré le pilier au média sud-africain Rapport. « Il ne s’est même pas effondré. J’ai senti quelque chose craquer dans mon dos, trois bruits de craquement : pop, pop, pop. J’ai continué à jouer, pensant que c’était une déchirure musculaire. Mais, aujourd’hui, je sais : j’étais à deux mètres de la catastrophe, de la. mort.”
“Tu as de la chance que nous ne t’ayons pas enterré.”
Peu conscient de la gravité de sa blessure, l’ancien joueur de l’UBB l’a compris grâce à un médecin. “Il m’a dit : ‘Tu as de la chance qu’on ne t’ait pas enterré dans la semaine'”, se souvient celui aux 82 sélections en Afrique du Sud. Avant de préciser : “La vertèbre qui a bougé est très proche de mon canal cérébral.”
A lire aussi :
Exeter-Stade Toulousain : « Il a eu quelques galères, il a fouetté… » Ugo Mola admiratif de la prestation de Pierre-Louis Barassi en Angleterre
Depuis, la « peur » a été évacuée grâce à une opération chirurgicale réussie, dont Steven Kitshoff a partagé quelques photos sur Instagram. Que faut-il envisager pour une reprise du rugby ? Pas sûr. A 32 ans, le Springbok affirme qu’il n’est « pas fini ». Encore faut-il qu’il obtienne l’accord d’un spécialiste.
