Le début des négociations
François Bayrou recevra ce lundi les groupes parlementaires et chefs de partis “par ordre d’importance” numériquement à l’Assemblée nationale, a annoncé son entourage à l’AFP.
François Bayrou s’entretiendra ensuite avec Gabriel Attal, qui est à la fois chef de file des députés macronistes Ensemble pour la République (EPR) et président du parti Renaissance. Les représentants du Parti socialiste devraient suivre, puis ceux de la droite, les écologistes, le MoDem, Orizzonti, les indépendants de Liot, les communistes, et les Ciottisti de l’UDR alliés au RN.
La France Insoumise (LFI) a de son côté préféré refuser l’invitation.
Quelle ligne d’action pour Bayrou ?
Lors de la traditionnelle passation du pouvoir, le leader du MoDem a répété ses mantras. Tout d’abord, la dette et le déficit, “une question qui pose un problème moral, pas seulement financier”, a-t-il dit, alors que la France a réalisé des records dans ce domaine en 2024.
D’autres promesses sont de s’attaquer au “mur de verre qui s’est construit entre les citoyens et ceux qui sont au pouvoir”, et surtout de “donner des opportunités à ceux qui n’en ont pas”.
Peur de la censure
Le leader centriste doit supporter une Assemblée qui peut le faire tomber si les voix de la gauche s’unissent à celles du Rassemblement national, comme lors de la motion mettant fin au contrat de location de Michel Barnier. Giordano Bardella a également prévenu : le chef du gouvernement sera « sous surveillance » par le Parlement et le Rn. Le Nouveau Front populaire, qui a déjà annoncé qu’il ne participerait pas au gouvernement, est divisé sur son attitude à l’égard du nouveau locataire de Matignon.