Christine Lanier-Beck est une jeune retraitée installée à La Grande-Motte depuis 2019, commune qu’elle connaît depuis son enfance, ses parents ayant eu une maison de vacances dans la cité des Pyramides. Vie bien remplie, professeur de danse et d’anglais, mère de trois enfants auxquels elle a consacré quinze années de sa vie puis en reconversion en psychologue, rôle qu’elle continue d’exercer bénévolement.
Mais la grande passion et le plaisir coupable de Christine ont toujours été l’écriture et plus particulièrement la poésie. “Je suis très littéraire et artistique dans l’âme. Grâce à la danse, la poésie c’est pour moi comme si j’avais inscrit dans mon corps le rythme et la musique des mots. », explique-t-elle.
“Anna ne parlait qu’en alexandrin “
En octobre, Christine s’inscrit au concours de nouvelles « Terre de Camargue » ; les auteurs ont dû créer un texte à partir de la phrase de Giraudoux : «Elle ne dit rien, elle ne fait rien mais elle est là « . “Ma nouvelle parlait d’Anna qui ne parlait qu’en alexandrin, ce qui choquait et inquiétait même ses parents.“
Christine, grâce à sa prose, a remporté le premier prix, “pour mon premier concours, j’étais très fière, d’autant plus que l’année prochaine, je ferai partie du jury”, avoue-t-elle humblement.
Mais ce qui caractérise l’écriture de Christine, c’est la poésie, comme elle le dit avec un petit sourire : la poésie n’est pas à la mode.» Elle continue néanmoins son chemin poétique, les mots qui s’entrelacent au fil des pages. Son sixième recueil de poèmes intitulé Le petit vendeur de poésie est plus léger que les précédents avec des photos personnelles et les sensations que Christine ressent à travers les livres qu’elle aime.
Poèmes enrichis par l’art et la photographie
Mais tous ses poèmes sont agrémentés de photos ou d’œuvres d’art grâce à une étroite collaboration avec son amie Claudie Bastide, artiste, afin que toutes deux s’envoient simultanément leurs impressions tout au long de la construction d’une œuvre. d’art soit à partir d’un poème mais aussi avec la photographe Frédérique Mondain.
La dernière collection Le petit vendeur de poésie est en vente à la presse Goélands.
Correspondant : 06 71 09 73 75