D’ici 2025, les prix du pétrole suffiront à équilibrer les budgets de la plupart des États du Golfe

D’ici 2025, les prix du pétrole suffiront à équilibrer les budgets de la plupart des États du Golfe
D’ici 2025, les prix du pétrole suffiront à équilibrer les budgets de la plupart des États du Golfe

Les prix du pétrole devraient dépasser le seuil nécessaire pour équilibrer les budgets de la plupart des pays arabes du Golfe l’année prochaine.selon un récent rapport de Fitch, qui prévoit également une baisse des prix du pétrole brut en raison d’une croissance modérée de la demande et d’une offre mondiale abondante.

Dans son rapport, l’agence a abaissé sa prévision du prix moyen du pétrole en 2025 à 70 dollars le baril, en baisse par rapport à son estimation précédente de 80 dollars.. Il a toutefois noté que les réformes financières et les dépenses d’investissement élevées ont renforcé la capacité des pays du Golfe à faire face à la faiblesse des prix du pétrole.

D’un autre côté, l’augmentation de la production pétrolière devrait réduire le prix d’équilibre du pétrole brut dans les pays de la région. Selon le rapport, tous les pays, à l’exception de l’Arabie saoudite et de Bahreïn, connaîtront des excédents budgétaires.

Cela reflète la reprise continue du secteur non pétroliersoutenu par les réformes financières dans les États du Golfe, telles que l’introduction de la fiscalité, la réforme des systèmes de soutien et la rationalisation des dépenses.

Dans son dernier rapport sur la région, publié en octobre dernier, le Fonds monétaire international prévoyait que le prix d’équilibre du pétrole pour l’année prochaine atteindrait 90,9 dollars le baril en Arabie saoudite, 50 dollars aux Émirats arabes unis, 124 dollars, 9 dollars à Bahreïn, 81,8 $ au Koweït. , 57,3 $ à Oman et 44,7 $ au Qatar.

Logo de l’OPEP – REUTERS/DADO RUVIC

A cet égard, en ce qui concerne les industries non pétrolières, le rapport prédit que les revenus du tourisme ne seront pas affectés par les conflits et les crises actuels dans la région.

C’est ce qu’a souligné Paul Gamble, responsable des notations souveraines pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. le rapport selon lequel le secteur non pétrolier poursuivra sa forte croissance l’année prochainetirée par des investissements publics et privés bénéficiant des réformes du secteur des entreprises et des marchés du travail.

 
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