Une frappe aérienne israélienne contre la soi-disant « zone humanitaire » désignée par Israël au centre de la bande de Gaza a entraîné samedi la mort du maire de Deir el-Balah, accusé par Tsahal d’être membre de la branche armée de le groupe terroriste Hamas.
Dans un communiqué commun publié après l’attaque, l’armée israélienne et le Shin Bet ont déclaré que Diab Emad Ali Abd al-Rahman al-Jaro avait « participé activement aux opérations du Hamas au pouvoir dans la région de Deir al-Balah, entretenant des contacts permanents avec responsables de la branche militaire du Hamas et leur fournissent une assistance lors des combats contre les troupes de Tsahal.
Dans le cadre de ses fonctions, il a été maire de Deir al-Balah, chef du comité d’urgence du Hamas dans le centre de Gaza, et responsable des activités politiques du Hamas dans la région, supervisant divers bureaux du gouvernement, a indiqué l’armée.
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Al-Jaro a été pris pour cible alors qu’il se trouvait dans le bâtiment qui abrite la municipalité de Deir al-Balah, un bâtiment situé dans la zone humanitaire. Les soldats ont noté que le bâtiment était utilisé par des membres du Hamas pour planifier des attaques contre les troupes au sol à Gaza ou pour attaquer Israël.
L’armée israélienne a indiqué que des mesures avaient été prises avant l’attaque pour limiter les dégâts subis par les civils. Dans le cadre de cette dernière, accompagnée d’une mission de surveillance aérienne, des munitions de précision ont donc été utilisées. Selon les médias palestiniens, onze personnes ont perdu la vie dans cette attaque.
“Le Hamas continue d’utiliser les infrastructures civiles et humanitaires pour mener ses opérations terroristes en violation du droit international”, a déclaré l’armée.
Selon une évaluation réalisée par l’armée en juillet dernier, environ 1,9 million des 2,3 millions d’habitants de Gaza vivent dans la zone humanitaire de l’enclave.
Une zone située dans la région d’al-Mawasi, sur la côte sud de la bande de Gaza, dans les quartiers ouest de Khan Younis et au centre de Deir al-Balah.
Son périmètre a changé à plusieurs reprises au cours des opérations menées par les soldats israéliens, mais fin août, il couvrait un peu plus de 46 kilomètres carrés, soit près de 13 % de la superficie totale.
Samedi également, l’armée israélienne a annoncé avoir lancé une attaque de drone contre une cellule terroriste dont les hommes se préparaient à frapper « immédiatement » des soldats à Gaza et en Israël.
L’armée a indiqué que les hommes armés avaient été pris pour cible alors qu’ils étaient rassemblés dans une ancienne école de la ville de Gaza, ajoutant qu’elle avait pris des mesures pour épargner autant que possible les civils lorsqu’elle a visé l’école de Yaffa, qui accueillait autrefois de jeunes enfants et sert désormais de centre d’accueil. refuge pour les Palestiniens déplacés.
Des habitants constatent les dégâts causés par une attaque israélienne contre l’école Al-Majda Wasila de l’UNRWA, qui accueille des Palestiniens déplacés dans la ville de Gaza, le 14 décembre 2024. (Omar Al-Qattaa/AFP)
Les services d’urgence à Gaza ont signalé au moins sept morts, dont une femme et son enfant, et 12 blessés suite à la frappe aérienne.
Des sirènes d’alerte antimissile ont également été activées à l’intérieur du territoire israélien après qu’une roquette tirée depuis le centre de la bande de Gaza est tombée sur un champ au sud du pays.
Des sirènes ont retenti dans les communautés frontalières de Nirim et Ein Hashlosha lors de l’attaque, qui n’a fait aucun blessé.
Cette attaque au missile est le deuxième incident de ce type en quarante-huit heures. Le groupe terroriste palestinien du Jihad islamique a, pour sa part, lancé vendredi deux projectiles vers Ashkelon.
La guerre à Gaza a éclaté avec le pogrom commis par le Hamas, le 7 octobre 2023 – Environ 3 000 terroristes sont entrés en Israël par voie terrestre, aérienne et maritime, massacrant plus de 1 200 personnes, pour la plupart des civils, et kidnappant 251 personnes capturées. otage dans la bande de Gaza. Les hommes armés ont commis des violences sexuelles à grande échelle et commis des atrocités.
Du côté israélien, le bilan de l’offensive terrestre israélienne contre le Hamas à Gaza et des opérations militaires menées le long de la frontière avec la bande de Gaza s’élève à 386 morts. Un bilan qui comprend un policier tué lors d’une mission de sauvetage d’otages et un entrepreneur qui travaillait pour le ministère de la Défense, un civil.
Le ministère de la Santé de Gaza, qui dépend du Hamas, affirme que plus de 44 000 personnes ont été tuées ou présumées mortes dans les combats jusqu’à présent, même si le bilan reste invérifiable et ne fait aucune distinction entre civils et terroristes. En novembre, Israël a signalé avoir tué environ 18 000 hommes armés sur le terrain à Gaza, en plus d’environ un millier de terroristes tués sur le sol israélien le 7 octobre 2023 et dans les jours qui ont suivi le pogrom.