Socialistes et écologistes souhaitent qu’Emmanuel Macron se retire après la réunion de ce mardi
Emmanuel Macron, qui rassemble mardi des partis politiques hors LFI et RN dans l’espoir d’avancer vers la formation d’un gouvernement, doit alors prendre du recul, ont argué les socialistes et écologistes avant la réunion à l’Élysée. “Nous espérons que ce débat ne pourra pas se poursuivre sous son égide pour une raison simple, qui est qu’il n’est plus en mesure aujourd’hui d’être l’arbitre de l’élégance”a déclaré le patron du PS Olivier Faure devant la presse à son arrivée au palais présidentiel, où il a de nouveau demandé la nomination de «un premier ministre de gauche. «La suite des discussions, si suite il y a, devrait plutôt se faire à l’Assemblée Nationale.», a également affirmé la leader des Verts Marine Tondelier, assurant qu’elle viendrait à l’Élysée «sans fausse naïveté» face aux intentions du président.
Plus “ce n’est pas pour [Emmanuel Macron] dire comment le Parlement, en particulier, doit se comporter et quel type de majorité nous devons diriger», a insisté Olivier Faure. “De glissements sémantiques en glissements sémantiques, il cherche à créer un entonnoir dans lequel il cherche à nous faire nous engouffrer.», a-t-il ajouté. “Le premier acquis des discussions que nous avons eues jusqu’à présent est d’avoir écarté l’extrême droite de cette réunion et d’avoir permis, d’une certaine manière, à ceux qui aspirent à diriger, de ne plus le faire sous la pression de l’extrême droite.», a relevé le premier secrétaire du PS. Quant à l’identité du futur premier ministre : «Il y a une logique : il a essayé la droite, maintenant il doit essayer la gauche», a-t-il déclaré.
Dans son sillage, Marine Tondelier a assuré qu’elle était venue”écouter quelles concessions le président de la République et son camp politique étaient prêts à nous faire». «On ne comprend pas comment on pourrait sortir de ces discussions en annonçant aux Français, à nos électeurs notamment, que tout va changer pour que rien ne change, qu’il y aura toujours un Premier ministre issu du camp présidentiel. a-t-elle détaillé, assurant qu’elle avait « a établi onze priorités» en bas.
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