Asile en Russie pour l’ancien dirigeant syrien Bachar al-Assad

Asile en Russie pour l’ancien dirigeant syrien Bachar al-Assad
Asile en Russie pour l’ancien dirigeant syrien Bachar al-Assad

Le président russe Vladimir Poutine a personnellement pris la décision d’offrir l’asile au président syrien déchu, a déclaré lundi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, lors d’une point de presse.

M. Peskov n’a pas souhaité commenter l’endroit précis où se trouve M. Assad. Il a mentionné que M. Poutine n’avait pas l’intention de rencontrer M. Assad.

Les rebelles syriens ont atteint Damas le week-end dernier et ont renversé le gouvernement de Bachar al-Assad après près de 14 ans de guerre civile.

Cette évolution a fait naître l’espoir d’un avenir plus pacifique, mais aussi des inquiétudes quant à l’avenir du pays, toujours divisé entre groupes armés.

Par ailleurs, Israël a annoncé avoir frappé des sites en Syrie où sont stockées des armes chimiques et des roquettes à longue portée, pour éviter qu’elles ne tombent entre les mains d’acteurs hostiles.

Les Israéliens ont salué la chute de Bachar al-Assad, qui était un allié clé de l’Iran et du groupe militant libanais Hezbollah, tout en exprimant leur inquiétude quant à ce qui va arriver.

Israël affirme que ses forces ont temporairement saisi une zone tampon à l’intérieur de la Syrie datant d’un accord de 1974 après le retrait des troupes syriennes.

“Notre seul intérêt est la sécurité d’Israël et de ses citoyens”, a assuré lundi le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar.

“C’est pourquoi nous avons attaqué les systèmes d’armes stratégiques, comme les armes chimiques restantes, ou les missiles et roquettes à longue portée, afin qu’ils ne tombent pas entre les mains des extrémistes.”

Un journaliste d’Associated Press à Damas a fait état dimanche de frappes aériennes dans la zone de l’aéroport militaire de Mezzeh, au sud-ouest de la capitale. L’aéroport a déjà été la cible de frappes aériennes israéliennes.

Israël a mené des centaines de frappes aériennes en Syrie ces dernières années, ciblant ce qu’il considère comme des sites militaires liés à l’Iran et au Hezbollah. Les responsables israéliens commentent rarement les frappes individuelles.

La Syrie a accepté de renoncer à ses stocks d’armes chimiques en 2013, après que le gouvernement ait été accusé d’avoir lancé une attaque près de Damas qui a tué des centaines de personnes.

Il est largement admis, cependant, qu’elle a conservé certaines de ces armes et qu’elle a été accusée de les utiliser à nouveau au cours des années suivantes.

 
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