La municipalité ne laisse pas tomber ses victimes. C’est ce qu’a expliqué David Lisnard lundi matin lors de l’inauguration d’un immeuble fraîchement rénové boulevard de la République.
Profondément agacé par le manque de reconnaissance effective de l’état de catastrophe naturelle, il a fustigé la non-transmission du rapport de Météo France et la lenteur de la décision venant de l’Etat. Une décision qui pourrait être prise le 10 décembre.
« Cette reconnaissance de catastrophe naturelle aurait dû avoir lieu le 7 novembre. » a fustigé le premier magistrat de la ville. Météo France n’a toujours pas envoyé son rapport, ce qui est un cas unique et peut-être une forme d’aveu.»
Pour lui, cela pénalise fortement les commerçants de la République.
« Il s’agit d’indemniser les commerçants ! Le pharmacien et le chocolatier sont toujours fermés, ce dernier va rater les fêtes de fin d’année, ça me rend malade ! Tant qu’elle est assurée, qu’elle paie son assurance, et que son assureur attend légitimement la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle !
Et ce, malgré de multiples rappels aux autorités. « J’ai écrit et plaidé encore la semaine dernière, nous avons eu un avis favorable du ministre de l’Intérieur qui nous a répondu… La reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle doit évidemment se faire au vu de l’intensité de ce microphénomène. Cette reconnaissance aurait déjà dû avoir lieu , il y a longtemps, et peut-être que les commerçants rouvriraient.
La pharmacie du Prado et la chocolatière Loëlia Pissot n’ont toujours pas été reconnues en état de catastrophe naturelle.