Qui pour remplacer Michel Barnier ? « Emmanuel Macron dit vouloir être présent pour la censure et nommer un Premier ministre dans les 24 heures », assure un ancien ministre à BFMTV. “Le chef de l’Etat ne veut pas se présenter sans gouvernement devant Donald Trump ce week-end”, précise une autre Source proche du président.
Several names are circulating, from François Baroin to Bernard Cazeneuve, including François Bayrou and Sébastien Lecornu.
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Mais au-delà du nom, c’est la question de la coalition qui se pose, pour éviter une censure rapide du futur Premier ministre. Lors de son discours à l’Assemblée, Gabriel Attal a tendu la main aux socialistes, qu’il a appelés à s’émanciper de LFI, ce qui coïncide avec sa volonté d’un accord de non-censure du PS vers LR.
Une idée qui pourrait plaire à la gauche, puisqu’elle avait déjà été évoquée par le PS. “Je proposerai à tous les présidents de groupes à l’Assemblée et au Sénat, de l’arc républicain, de se poser la question des conditions de non-censure”, a lancé Boris Vallaud sur France Inter le 24 novembre. Mais une idée rejetée par LFI, ce qui pourrait affaiblir le NFP.
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Dans une lettre, Marine Tondelier, chef de file des écologistes, a proposé au président des députés de la Renaissance de se réunir pour « dessiner un horizon » qui doit « permettre de redresser la situation budgétaire et politique » de la France.
Il faut « se mettre d’accord sur un plan d’urgence transitoire », écrit le secrétaire national des écologistes. Marine Tondelier a adressé une lettre dans le même sens aux présidents des groupes parlementaires qui avaient accepté de retirer leurs candidats en cas de second tour face au RN aux dernières élections législatives.
Une idée validée par le sénateur Yannick Jadot. “Il faut ouvrir la possibilité d’un pacte républicain de transition entre les deux blocs” du “Nouveau Front populaire” et du “bloc central”, “autour d’un socle restreint de mesures indispensables pour les Français”, a-t-il expliqué au Figaro.
Au centre aussi, l’idée séduit. Hervé Marseille, président du groupe Union centriste du Sénat, a défendu à son tour sur publicsenat.fr la nécessité de “trouver une plateforme d’action, comme disent les socialistes, de non-censure, pour tenter de trouver un accord”, avec ” les gens de gauche », « le centre » et « la droite ». Le Modem est également tenté.
Reste à faire les calculs pour voir si le refus de BIA suffirait à obtenir une majorité.