Le rapport de l’Institut flamand pour la paix révèle également que la violence liée au trafic de drogue est plus fréquente et plus intense. Par ailleurs, ils concernent de plus en plus de mineurs et de personnes en situation de précarité.
Le rapport souligne que la violence utilisée pour contrôler le marché de la drogue n’est pas un phénomène nouveau, mais que son ampleur et son intensité n’ont fait qu’augmenter ces dernières années. Les personnes interrogées dans le cadre de l’étude estiment également que les trafiquants n’ont plus peur de la police et de la justice, mais seulement des bandes rivales.
Selon l’Institut flamand pour la paix, nous assistons également à une professionnalisation croissante des structures criminelles. Ces derniers notamment font davantage appel à la division du travail, résumée dans la notion de « crime as a service » (ou « crime as a service »). Les réseaux délèguent ensuite certaines parties de la procédure pénale, comme les actes de violence, à des prestataires de services externes. Les mineurs sont souvent recrutés par des réseaux criminels parmi la population vulnérable et incités à commettre ces actes de violence.
“Ils sont attirés par la promesse d’une somme d’argent substantielle en échange de ‘petits boulots’, qui peuvent aller de monter la garde lors d’un marché à tirer ou à poser des explosifs devant une maison”, note le rapport. D’autres personnes en situation précaire, comme les jeunes demandeurs d’asile, sont également souvent recrutées, car c’est parfois le seul moyen pour elles de subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille, ajoute le rapport. Il souligne enfin que ce recrutement ne se fait pas toujours sur la base du volontariat et qu’il est très difficile de quitter le réseau.
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