Dans le monde du basket, il n’y a rien de pire qu’une défaite subie au buzzer. Alors quand un club français, comme l’ASVEL, l’inflige à un club mythique comme le Real Madrid, on ne peut pas être de bonne humeur.
On ne cautionne pas cette fin de match de l’ASVEL
L’Euroligue bat son plein en décembre. Et parmi les programmes programmés, l’ASVEL a accueilli l’immense Real Madrid, onze fois vainqueur de la plus prestigieuse compétition européenne, un record sans précédent. Mais cela sert évidemment davantage à intimider les Français. Les joueurs du club de Tony Parker ont en effet remporté les deux premiers quart-- en prenant une avance de 51-43 à la mi--. Si le jeu semble être dans leur poche, le retour des vestiaires fera sûrement exploser leur enthousiasme.
Les Français ont réalisé un sublime 23-8 en troisième période, se retrouvant à sept points des Madrilènes à dix minutes de la fin. Mais la fin de ce match va nous hanter pendant de nombreux jours. Alors que les deux équipes se retrouvent à égalité à 1,8 seconde de la fin (78-78), la dernière possession de balle est en faveur de l’ASVEL. Et les compagnons de Théo Maledon commettent l’impardonnable ; Paris Lee reçoit le ballon et marque le coup gagnant au buzzer. Victoire 80-78 sur le Real Madrid, sans que les Espagnols n’aient eu la chance de réagir derrière. Intolérable.
Et comme si ce réveil ne suffisait pas, l’ASVEL met fin à une malédiction contre le Real Madrid qui remontait à 2003. Une soirée à oublier au plus vite.
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