Affaires non résolues en Isère : un suspect mis en examen

Affaires non résolues en Isère : un suspect mis en examen
Affaires non résolues en Isère : un suspect mis en examen

Lundi 25 novembre, un homme a été placé en garde à vue par la police de Grenoble, soupçonné du meurtre d’une jeune fille de 15 ans en 1988 et de celui d’une femme de 40 ans en 2000 dans le département. Il a été identifié grâce à son ADN.

Leila Afif, une mère, a été abattue en 2000 à La Verpillière, tandis que Nathalie Boyer, 15 ans, a été retrouvée la gorge tranchée en août 1988 à Saint-Quentin-Fallavier. Le Centre des crimes en série ou non résolus (« cold cases ») de Nanterre, créé en 2022, a relancé ces deux procédures. Lundi 2 décembre, après sa garde à vue, il a été mis en examen par un juge d’instruction pour ces deux meurtres, selon « Le Parisien ».

Nathalie Boyer a disparu le 2 août 1988 à Villefontaine, non loin du domicile du suspect. Elle vivait dans un foyer et était allée rendre visite à sa mère. Dans les deux cas, les victimes semblent avoir été récupérées par leur assassin à l’arrêt de bus.

L’ADN du suspect a été retrouvé sur les scellés du dossier Afif et “les travaux de la SR de Grenoble ont permis d’établir le lien” entre ces deux affaires qui font l’objet de la même enquête à Nanterre, a précisé Corinne Herrmann, avocate. de la famille de Nathalie Boyer.

Nathalie Boyer fait partie des victimes du dossier « Disparitions de l’Isère » qui concerne neuf disparitions ou meurtres d’enfants survenus dans le département entre 1983 et 1996. Sur les neuf cas, quatre enfants ont été retrouvés morts, quatre sont toujours portés disparus et un 7 – Un garçon d’un an a été retrouvé grièvement blessé en 1983. Il a survécu. Nathalie Boyer était l’aînée des enfants touchés.

“C’est une excellente nouvelle, il n’est jamais trop tard pour avoir un peu de vérité”, a réagi Me Corinne Herrmann, saluant “l’énorme travail du pôle “cold cases” et de la SR de Grenoble”. “Nous nous sommes enfin intéressés à Nathalie après 36 ans” et l’identification d’un suspect est “un espoir pour tous les autres cas en Isère”, a-t-il ajouté.

Selon “Le Parisien”, le suspect vit à Dijon dans l’appartement de sa compagne, en retraite anticipée depuis au moins 5 ans et mène “une existence apparemment paisible, troublée seulement par la réputation de “coureur” qui a est resté imprimé sur sa peau », selon le journal. « Les accusations portées contre lui sont totalement contestées. Il est contrarié. La justice vient le prendre et lui raconte des faits très anciens. Lui aussi est choqué par cette détention», ont déclaré ses avocats au journal.

 
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