Ce vendredi 29 novembre 2024, la cathédrale Notre-Dame de Paris a été dévoilée au monde. Une reconstruction qui a duré 5 ans et a coûté environ 700 millions d’euros. Mais qui a réellement financé ce projet titanesque ?
L’image est très attendue. Notre-Dame de Paris renaîtra de ses cendres. Une restauration possible grâce aux 700 millions d’euros – essentiellement des dons – récoltés.
Pas moins de 340 000 donateurs privés, venus de 150 pays différents, ont permis de mobiliser ces 846 millions d’euros entièrement dédiés à la cathédrale Notre-Dame. Selon le spécialiste Stéphane Bern, de cette somme, « la grande majorité » représente « Dons individuels jusqu’à 1 000 euros« . “Il y avait 300 000 petits donateurs” précise, selon Huffington Post.
Une vague de générosité a également été enregistrée à l’étranger, puisque les Américains ont fait don de 62 millions d’euros. « Les Américains sont de loin les plus gros donateurs, après les Français »a indiqué Michel Picaud, président de l’association Amis de Notre-Dame de Parisà nos collègues Parisien.
De nombreux « grands donateurs »
Bernard Arnault, PDG du groupe de luxe LVMH, a également contribué à cette forte mobilisation des dons. Cette dernière a réalisé deux dons de 100 millions d’euros en 2019. La famille Bettencourt Meyers et son groupe L’Oréal ont également contribué, leur permettant d’atteindre près de la moitié du total des fonds levés.
Suivis par la famille Pinault, actionnaire majoritaire du groupe Kering, et le groupe Total, qui ont fait don de 100 millions d’euros chacun. Il y a aussi une dizaine d’autres grands donateurs qui ont donné dix millions d’euros. C’est le cas par exemple de la famille Bouygues ou de JC Decaux.
Ces grandes fortunes ont été immédiatement critiquées par les critiques, dont certains ont dénoncé le fait qu’elles y voyaient une opportunité d’obtenir des déductions fiscales ou encore d’améliorer leur image auprès des Français. Bernard Arnault a immédiatement annoncé que la loi sur le copinage ne serait pas appliquée.
« Récolter 850 millions d’euros, c’est du jamais vu »
Les 140 millions d’euros restants serviront à la restauration du chevet et des arcs-boutants. La collection n’est pas encore terminée. D’autres campagnes de dons seront lancées par les associations, pour la période 2025-2028, pour financer des travaux en dehors de la sacristie et du presbytère.
« Récolter 850 millions d’euros sur un seul immeuble, en quelques mois, c’est du jamais vu. Cette collection fait partie du caractère extraordinaire de cet événement. »avait déclaré Informations sur la France Bertrand de Feydeau, vice-président de la Fondation du Patrimoine de Notre-Dame de Paris. Le 11 décembre, une messe dédiée à tous les donateurs et mécènes sera célébrée.
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