Après les inondations d’octobre, Challans cherche des solutions

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Après les inondations d’octobre, Challans cherche des solutions

Par

Magali Dupont

Publié le

2 décembre 2024 à 9h11

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Les 9 et 10 octobre, près de 80 mm de pluie sont tombés à Challans (Vendée). En préambule du conseil municipal de novembre, le maire Rémi Pascreau est revenu sur les dégâts causés par les inondations.

Sacs de sable au centre commercial Le Môle

Grâce à la capacité du marais en aval, heureusement importante, les inondations ont été moins sévères que celles habituellement observées dans ce contexte.

Malgré tout, il y a encore des points noirs dans la ville. Tout d’abord,la zone commerciale du Môlequi a été touché en premier. Suite aux appels des usagers, les équipes municipales sont intervenues pour fournir des sacs de sable pour protéger les entrées des magasins.

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En raison de la dépression de #kirk, le centre commercial Le Môle de Challans s’est retrouvé sous l’eau. #inondation #actualité

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Mais « cela s’est avéré insuffisant compte tenu de la hauteur d’eau sur le site », rappelle le maire, et ce, malgré les travaux réalisés suite à l’inondation survenue en septembre 2020. Un commerçant, interviewé par Le Courrier Vendéen le 9 octobre, il a évoqué son « ras-le-bol » d’être impacté pour la deuxième fois.

Le square Jean Cocteau également concerné

L’autre point noir concerne la Juisière, notamment à proximité du Square Jean Cocteau. Malgré l’opération de pompage et le rehaussement de la digue, les écoulements n’ont pu être endigués.ce qui signifie que « 17 logements étaient exposés au risque d’inondation », précise le maire.
Toutefois, ils n’ont pas causé de dégâts importants dans la zone.

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Dans d’autres secteurs, des augmentations de niveaux ont été observées dans les réseaux d’eaux usées et d’eaux pluviales.

Que constater-t-on ?

D’abord, que Challans doit faire face à des phénomènes pluvieux plus récurrents et plus intenses. Fait inédit : la digue actuelle n’a pas pu contenir cet épisode pluvieux. Et l’ouvrage sous la départementale était saturé.

Il ne s’agit plus d’un phénomène de rebond : le débit du ruisseau du Pont Habert était tel qu’il ralentissait le débit de celui de la Poctière, ce qui provoquait un chargement des réseaux d’eaux pluviales.

Comment agir ?

Le maire annonce que « mesures immédiates visant à réduire la vulnérabilité des maisons d’habitation du secteur de la Juisière seront recherchées. A terme, ils pourraient être complétés par des aménagements à l’échelle du bassin versant du Pont Habert (4 876 ha) qui s’appuieraient sur une étude hydraulique que la collectivité de Challans Gois réaliserait en 2025. »

Par ailleurs, « à moyen terme, des travaux pourraient également être entreprisnotamment afin d’augmenter le diamètre du ponceau sous la route départementale. »

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