Michel Barnier pourrait vivre ses derniers instants à Matignon. Dès lundi 2 décembre, le Premier ministre présentera son projet de budget pour 2025 à l’Assemblée nationale. Après les promesses faites à l’extrême droite le chef du gouvernement espère avoir retiré la motion de censure en cas de recours au 49.9. « De nombreuses hypothèses restent ouvertesanalyse le député socialiste du Toulois Dominique Potier. Cela dépendra en fin de compte du choix du Rassemblement national. De ce chaos, nous pouvons tirer une leçon. Sans l’union nationale, nous serons toujours dépendants de la Marine.”
“Ce n’est pas la tête de Michel Barnier qui compte”
Une idée partagée par son collègue le socialiste de la deuxième circonscription de Meurthe-et-Moselle, Stéphane Hablot. Il le dit, son groupe “Nous voterons la motion de censure, mais nous ne sommes pas pour l’instabilité en France.” Il séduit également à un gouvernement d’unité nationale pour remplacer celui de Michel Barnier. Le parlementaire il tend la main aux députés de l’arc républicain, « même avec des sensibilités qui ne sont pas les nôtres.»
Même son de cloche du côté du député vosgien LIOT Stéphane Viry. « Le moment est venu de sortir de cette période d’incertitude politique néfaste pour les Français. Ce n’est pas la tête de Michel Barnier qui compte. Ce qui compte, c’est que la crédibilité de la France ne peut se faire sans une partie de gauche, sans une partie de droite. »
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