Publié le 30/11/2024 23:21
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Un an après la mort de Thomas à Crépol, poignardé à la sortie d’un bal, deux rassemblements ont eu lieu samedi 30 novembre : l’un organisé par un petit groupe d’ultra droite comptant 200 participants, l’autre par des syndicats et organisations de gauche, comptant environ 700 personnes. . Aucun affrontement n’a été signalé.
Romans-sur-Isère (Drôme) a été le théâtre de deux manifestations. D’un côté, des groupes d’habitants et d’associations de gauche, de l’autre, un petit groupe d’extrême droite. Les 200 manifestants de ces derniers ont dénoncé l’insécurité qui règne dans les campagnes. « S’il n’y avait pas de politique migratoire laxiste, Thomas et Nicolas seraient peut-être en terrasse »fustige un participant.
Nicolas, 22 ans, a été tué début novembre à la sortie d’une discothèque, et Thomas, 16 ans, a été poignardé à mort en sortant d’un bal à Crépol. Parmi les accusés, des jeunes du quartier de Romans-sur-Isère où a eu lieu la deuxième manifestation. Le cortège de près de 700 personnes a défilé dans le calme et sous étroite surveillance. « Le meurtre de Thomas nous a touchés. C’est aussi un de nos enfants. Notre capacité et notre droit à la tristesse nous ont été retirés. »regrette un manifestant. Un an après la mort de Thomas, 14 personnes ont été inculpées. Les manifestants se sont dispersés pacifiquement.
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