En Namibie, les électeurs continuent de voter ce samedi 30 novembre – troisième jour du scrutin – pour les élections présidentielle et législatives. Le vote a été prolongé, suite à des échecs qui ont empêché de nombreux citoyens de voter. Une situation sans précédent pour ce pays d’Afrique australe, connu pour sa stabilité et sa tradition démocratique.
La stupéfaction demeure pour les Namibiens, mais leur persévérance aussi. Dans le nord de la Namibie, par exemple, un électeur a déclaré vendredi à l’AFP qu’il revenait chaque jour tenter de voter, en vain.
Pourquoi ce gâchis ? Des problèmes logistiques tels qu’une pénurie de bulletins de vote et une surchauffe des tablettes électroniques utilisées pour vérifier l’identité des électeurs. Pendant ce temps, les files d’attente s’allongeaient.
Mais ce chaos logistique n’a pas ébranlé la détermination des Namibiens. Ce matin encore, de nombreux jeunes faisaient la queue, espérant voter.
Le scrutin s’annonce serré entre le candidat de la Swapo, Netumbo Nandi-Ndaitah et le principal opposant Panduleni Itula.
Les observateurs s’interrogent. Échange connaîtra-t-elle le même sort que Botswana où le parti historique a été balayé, pour la première fois, depuis l’indépendance ?
Dans la presse locale, de nombreuses questions émergent sur ces couacs logistiques qui risquent d’alimenter les soupçons sur des risques de fraude.
Les premiers résultats sont attendus d’ici une semaine maximum.
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