« Tu crois que je suis venu déposer un CV ? » – .

« Tu crois que je suis venu déposer un CV ? » – .
« Tu crois que je suis venu déposer un CV ? » – .

Lundi 1er juillet, Xavier Bertrand était invité au journal de 20 heures de TF1. Face à Gilles Bouleau, le président du conseil régional des Hauts-de-France s’est montré quelque peu offusqué après avoir été interrogé sur ses ambitions politiques, alors que la dissolution de l’Assemblée nationale décidée par Emmanuel Macron a permis au RN de gagner encore plus d’électeurs que lors des élections européennes au premier tour des législatives.

Premier à déclarer haut et fort que le président de la République est responsable de la montée de l’extrême droite en France, à cinq jours du second tour des élections, Xavier Bertrand a appelé à la mise en place d’un éventuel « gouvernement temporaire » qui a déjà existé par le passé. L’objectif serait donc, selon lui, d’éviter de voir le parti de Jordan Bardella ou le Nouveau Front Populaire prendre d’assaut l’Assemblée nationale, plongeant le pays dans une potentielle incapacité à gouverner avec l’équipe du Président. Il a ainsi assuré que seule la « Les candidats républicains et les indépendants peuvent changer la donne. » Par la suite, le journaliste est revenu sur cette décision mise en place « juste après la Seconde Guerre mondiale » en demandant à son invité s’il le ferait « partie d’un gouvernement provisoire de salut public ».

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Le pari fou du président

Sans plus attendre, l’homme politique de 59 ans a repoussé son interlocuteur : « Tu penses que je suis venu ici pour vous envoyer un CV parce que je chercherais un travail ? Un peu irrité par la question posée par Gilles Bouleau, Xavier Bertrand a répondu : « Vous l’avez dit vous-même, tout à l’heure. Nous vivons un moment historique. Et si nous ne comprenons pas qu’il faut se débarrasser des jeux politiques, la politique n’est pas un jeu. » Dans la foulée, le mari de Vanessa Williot a déclaré de manière critique : « Et c’est ça que je reproche à M. Macron, qui a misé sur cette dissolution… On ne mise pas sur le peuple, on ne joue pas un peu le pays à la roulette russe, on ne joue pas à ça. […] « Tout le monde devra prendre ses responsabilités. »

Article rédigé 6Medias

Crédits photo : Capture d’écran TF1

 
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