Après une séance tendue à l’Assemblée nationale, jeudi 28 novembre, les députés du Nouveau Front populaire se sont insurgés contre le député MoDem Nicolas Turquois en marge du débat sur l’abrogation de la réforme des retraites. Les huissiers de l’Assemblée durent intervenir pour séparer les députés.
Au lendemain du débat tendu sur l’abrogation de la réforme des retraites dans lequel les huissiers de justice de la chambre ont dû intervenir pour séparer les députés, le député MoDem Nicolas Turquois est revenu sur les incidents au micro de BFMTV.
Nicolas Turquois est âgé de 52 ans, député de la quatrième circonscription de Vienne depuis 2017. Il est également membre du MoDem, parti affilié au groupe Ensemble, le groupe parlementaire macroniste. Selon le site de l’Assemblée nationale, il est agriculteur-propriétaire-exploitant.
Le député MoDem serait monté dans les baies pour se montrer menaçant envers le député socialiste Michel Bouloux. Le député LFI Antoine Léaument explique également avoir été menacé lorsqu’il lui a demandé de partir.
«J’ai perdu mon sang-froid»
“J’ai perdu patience, comme on pourrait dire, mais parce que finalement il y a des choses qui sont inacceptables», dénonçant également « pressions » députés de gauche. « Ma famille a été menacée ! Et ce sont des gens de votre village ! il aurait présenté Nicolas Turquois au socialiste Michel Bouloux. Après la publication sur les réseaux sociaux des listes de députés ayant rejeté l’abrogation des retraites par les députés LFI, le député MoDem dénonce des « pressions ».
“La France Insoumise a des méthodes inacceptables : on ne fait pas de listes, on ne les envoie pas aux proches de ceux qui tentent de s’engager en politique”. explique. “Le député Bouloux, qui est à côté de moi, connaît personnellement mes proches et je lui ai demandé ce qu’il en pensait” des méthodes des députés LFI, dont il s’occupe « balayeuses ». « Il m’a dit : ‘Je ne suis pas d’accord avec ça.’ Je lui ai dit : ‘Ce serait intéressant à dire.’ Il m’a dit : « Non, je ne peux pas.
Il s’excuse auprès de son collègue socialiste, mais pas auprès de Leaument
Le député MoDem a indiqué qu’il présenterait ses excuses à son collègue Michel Bouloux. En revanche, il dit ne pas vouloir s’excuser auprès d’Antoine Léaument. Si ce dernier l’avait assuré « Sans l’intervention des huissiers, il m’en aurait donné une”, Nicolas Turquois explique qu’il n’avait pas “aucune envie de le battre« .
Il prétend être venu vers lui « dynamiquementLe président du groupe MoDem, Marc Fesneau, a déclaré que la pression avait été reçue “ne t’excuse pas” le comportement du député, en précisant “qu’il n’y a pas eu d’acte de violence.”
Les députés de gauche ont demandé une sanction à la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet qui a dénoncé “un triste spectacle”, avant de confirmer que le député Turquois sera entendu par le bureau de l’Assemblée nationale, qui décidera pour ou contre une sanction.
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