Les lycéens ont nommé « Ilaria ou la victoire de la désobéissance » de l’auteur italienne Gabriella Zalapi. Un roman dans lequel l’innocence d’une petite fille est, comme toujours, une chose fragile et l’important est de savoir ce qu’elle deviendra plus tard.
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Publié le 28/11/2024 à 18h23
Temps de lecture : 2 minutes
jeLe Prix Femina, réservé aux lycéens et, on suppose, surtout aux lycéennes, devait choisir entre dix romans dont celui de Gabriella Zalapì, Ilaria, qui a été privilégié par le jury. Ilaria est, au début du roman, une fillette de presque neuf ans avec au programme, sans le savoir elle-même, le sous-titre du livre : « La conquête de la désobéissance ».
Pour parler franchement, d’une manière qui n’est pas immédiatement accessible à Ilaria, elle est kidnappée par son père qui la soustrait, pour deux ans, à l’autorité de la mère avec laquelle elle devrait être. Mais tout est confus pour la petite fille qui s’adapte aux mensonges de son père, s’inventant sans cesse de nouvelles vies plus ou moins crédibles. « Papa ment naturellement, très poliment, avec ses yeux. Il donne beaucoup de détails comme s’il décrivait une image. Il le fait si bien, il est si précis, que tout le monde le croit. Mais tous ses mensonges ne changent rien à ce silence qui grandit entre nous. Beaucoup de nœuds. »
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