De retour de la sélection italienne après avoir peu joué à la pause (27 minutes), le pilier droit Pietro Ceccarelli est enthousiasmé à l’idée de revenir sur le terrain et s’attend à un gros combat, notamment devant, contre Toulon, ce samedi (9). 17h05), à Aimé-Giral.
C’est le genre de match qu’on aime jouer, un samedi soir (21h05), contre un gros adversaire…
Oui, c’est un match où on arrive après avoir fait une bonne semaine. Ça va être un super match. C’est vraiment le genre de match sympa à jouer, c’est vrai. Nous l’attendons avec impatience.
Comment analysez-vous ce RC Toulon ?
C’est une très grande équipe. Je pense qu’ils arriveront avec beaucoup de confiance après avoir fait beaucoup de préparation et réalisé un gros match contre Bayonne (victoire 39-19). Après, on joue à domicile, donc à nous de montrer le vrai visage de l’USAP.
Le fait que ce soit à domicile, avec une telle affiche, est-ce que ça rend ce match encore plus spécial à jouer ?
Je pense que dans ce Top 14, chaque match est une finale, donc chaque match est particulier à jouer. Après, c’est vrai qu’ici nous avons le seizième homme. Et samedi, il nous portera. Si on joue bien, si on montre de quoi on est capable, je pense qu’il va nous aider, il nous portera. Les supporters étaient présents à tous les matches que nous avons joués à domicile. On se sent vraiment porté par ce seizième homme.
Vous attendez-vous à beaucoup de combats à venir ?
Oui, et il y en aura. Toulon n’est pas une équipe qui passe beaucoup. C’est une équipe qui viendra directement nous affronter. Ils ont une conquête très forte et très efficace. Nous nous sommes préparés toute la semaine pour y faire face. Je pense que ça va être un match difficile.
Je reviens avec une grande envie. J’ai hâte de jouer.
Ce n’est pas anecdotique, il y a un tout jeune joueur, Gabin Kretchamann (18 ans), qui risque de rejoindre le groupe. Quand on joue devant, on imagine que vous voulez le protéger au maximum ?
Je pense que nous aurons quelque chose de plus à lui donner. C’est à nous, les 14 autres sur le terrain et même les 22 autres sur la feuille de match, de le protéger et d’être derrière lui dans chacune de ses décisions.
Quel regard portez-vous sur lui ?
C’est un grand joueur, un grand jeune. Il est très humble, je pense qu’il fait beaucoup de travail en dehors de l’entraînement. On voit qu’il est préparé. Tout est positif.
Avoir beaucoup de blessés, beaucoup de joueurs qui reviennent ou vont à l’infirmerie, est-ce que cela renforce les liens dans le groupe ?
Oui, sûrement. Je pense qu’on sait que dans ce championnat, tout le monde doit être prêt. Nous avons un effectif très solidaire. C’est un très bon groupe. C’est bien quand on voit qu’on peut travailler avec tout le monde. Mais ça fait partie du sport, ça fait partie du jeu. On est triste quand il y a des gars qui se blessent. Nous sommes heureux quand ils reviennent. On va aussi jouer pour ces gars en difficulté. Ce sont les petites choses qui font parfois la différence, et dans notre groupe, nous sommes vraiment très soudés.
On en a bien besoin en ce moment avec toutes ces blessures…
Oui, mais je le répète, cela fait partie du jeu. Si on regarde toutes les équipes du Top 14 ont leurs blessures. Ce sont des périodes qui sont comme ça. Dès leur retour, je sais qu’ils seront prêts. Nous les attendons avec impatience.
Personnellement, êtes-vous encore plus motivé après ces semaines en sélection italienne où vous avez peu joué (seulement 27 minutes jouées contre la Géorgie) ?
Je n’ai pas beaucoup joué, c’est vrai. Je reviens donc avec beaucoup d’envie. Je veux entrer sur la pelouse. C’était dur d’être un peu à l’écart. Après, je travaille au niveau international et c’est toujours positif. Mais maintenant, j’ai hâte de jouer.