Aux Jeux olympiques de Paris 2024, l’escrimeuse a remporté la médaille d’or au sabre féminin, face à sa compatriote Sara Balzer. Participez à la troisième édition de “Demain le sport” le jeudi 28 novembre.
Publié le 28/11/2024 09:38
Mis à jour le 28/11/2024 09:38
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“Pour l’instant je vis la vie d’un enfant star et je souris», a témoigné, jeudi 28 novembre 2024, sur franceinfo, Manon Apithy-Brunet lors de la troisième édition de « Demain le sport », organisée par franceinfo, L’équipe et France Télévisions à la Maison de la Radio et de la Musique. L’escrimeuse est toujours au septième ciel après le titre suprême, qu’elle a remporté cet été. “J’avoue que j’ai un peu de mal à intégrer les entraînements dans mon planning car c’est assez exigeant ! Tout le monde me dit « profite-en » parce que c’est assez nouveau et ne durera pas longtemps“, explique.
Jeudi, toute la journée, des débats sont organisés à la Maison de la Radio et de la Musique à Paris pour faire le point sur les Jeux de Paris et réfléchir au sport de demain. Plusieurs athlètes récemment médaillés participeront à l’événement « Demain le sport », parmi lesquels Nicolas Gestin, champion olympique de canoë, Alex Portal, quadruple médaillé aux Jeux paralympiques de Paris 2024 en natation, et Andy Timo, olympique de rugby à sept. échantillon.
Tous les médaillés olympiques ne plongent pas dans l’euphorie quelques mois après les Jeux. L’escrimeur a confié que «la plupart sont plus ou moins déprimés“Certaines personnes ressentent un grand vide.”Cette immense vague de bonheur a été si forte qu’il faut désormais recommencer. Il faut savoir où on veut aller. Pour certains c’est très difficile car ces Jeux Olympiques de Paris nous animent tellement depuis plus de trois ans, beaucoup se demandent : qu’est-ce que je fais maintenant ?“, explique.
Pour l’instant, Manon Apithy-Brunet a clairement défini son nouveau projet sportif avec Los Angeles 2028 au centre :
« Nous y sommes ! En tout cas je ferai tout pour être là. Je veux redevenir champion olympique individuel et cette fois aussi en équipe.”
Manon Apithy-Brunetfranceinfo
Le contexte budgétaire de la France et l’absence de fonds dédiés au sport ne l’inquiètent pas outre mesure : «Nous sommes des sportifs de haut niveau, nous nous adaptons. On espère évidemment que les budgets sont là et que les gens continuent à nous aider. Nous rêvons grand et voulons faire beaucoup de choses et cela coûte un peu d’argent. Mais nous sommes des sportifs de haut niveau et je pense que la première règle est de s’adapter», explique enfin le champion olympique.
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