RAPPORTAGE – Benjamin Netanyahu a affirmé qu’« un bon accord est un accord respecté », avant de promettre qu’Israël serait intraitable en cas de violation.
Pour la première fois depuis des semaines, les sirènes sont restées silencieuses dans le nord d’Israël. Des routes autrefois désertes, où seules quelques voitures passaient parfois en trombe, sont désormais empruntées comme si de rien n’était. Le cessez-le-feu, annoncé la veille et entré en vigueur à 4 heures du matin, semble respecté. Cela procure un certain soulagement, mais aucune excitation. Les habitants du nord d’Israël sont épuisés par quatorze mois de guerre, il leur faudra plus qu’un cessez-le-feu avec le Hezbollah pour croire en la paix.
Pour commencer, ils sont sceptiques quant à ses chances de succès. Mardi soir, lors d’un discours qu’il a enregistré avant de convoquer son cabinet de sécurité, Benjamin Netanyahu a affirmé que« un bon accord est un accord respecté »avant de promettre qu’Israël serait intraitable en cas de violation : « Si le Hezbollah tente de se réarmer, nous attaquerons ; s’il tente de reprendre son infrastructure…
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