Comme pour le cacao, le climat dévaste les récoltes du plus grand producteur et exportateur de café, le Brésil.
Après le cacao, qui a atteint des prix records cette année, c’est au tour du café d’atteindre de nouveaux sommets. Mercredi à New York, le prix de l’Arabica (70% de la production mondiale) s’est élevé à 230,10 cents la livre (0,454 kg). Depuis 1977, les matières premières n’ont jamais été aussi chères ! Comme pour l’ingrédient chocolat, le climat dévaste les récoltes du principal producteur et exportateur de café, le Brésil.
Des incendies extraordinaires, pour la plupart d’origine criminelle, estiment les autorités, font rage depuis plusieurs semaines cet été, de l’Amazonie au sud du pays, aidés par une sécheresse historique. Malgré les pluies récentes, « Le temps sec précédent a causé des dégâts durables, les faibles précipitations depuis avril ayant touché les plants de café pendant la phase cruciale de floraison et réduisant les perspectives de récolte pour 2025-2026. »explique John Plassard, analyste chez Mirabaud.
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L’USDA, le ministère américain de l’Agriculture, estime que les stocks de café du Brésil s’élèveront à 1,2 million de sacs à la fin de la campagne 2024-2025, en baisse de 26 % par rapport à la précédente. De plus, les fortes pluies au Costa Rica ont détruit près de 15 % de la récolte annuelle de café et les graves problèmes d’approvisionnement au Vietnam font grimper les prix. D’autres facteurs soutiennent les prix des matières premières en général, notamment les perturbations dans la mer Rouge, les augmentations tarifaires promises par Trump et la prochaine réglementation européenne sur la déforestation. Les consommateurs devraient voir le prix du café augmenter à partir du début de l’année prochaine.
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