« Avec la chaleur, je n’avais plus d’énergie »

« Avec la chaleur, je n’avais plus d’énergie »
« Avec la chaleur, je n’avais plus d’énergie »

Le Finistérien Valentin Madouas a été l’un des premiers attaquants de ce Tour de France 2024. Le coureur Groupama-FDJ a passé une grande partie de la journée dans l’échappée, avant de craquer à 40 kilomètres de l’arrivée. Il revient sur sa journée.

Valentin, raconte-nous ta journée au front ?

C’était vraiment dur avec la chaleur. Je voulais à tout prix être devant car on peut bien boire, se mouiller beaucoup plus facilement que si on est derrière. C’était une bonne journée.

À LIRE AUSSI« Je suis enfin moi-même » : Romain Bardet savoure sa victoire

Avez-vous des regrets, notamment de ne pas avoir pris le maillot à pois ?

Il ne m’a pas manqué grand chose pour suivre les deux coureurs de DSM (Romain Bardet et Frank van den Broek), mais quand on fait des efforts par 35-40 degrés, on le paye. Je me suis souvenu de Cassel (Nord) l’année dernière où il faisait la même météo (lors du championnat de France qu’il remporta). J’ai réussi à gagner parce que je n’ai pas fait d’intensité tout au long de la course. Là, essayer les grimpeurs m’a mis un peu dans le rouge. Et on ne récupère plus du tout.

« Quand il fera plus frais, les choses iront mieux »

Ce maillot à pois peut-il devenir un objectif ?

Je savais qu’il y avait beaucoup de grimpeurs sur cette première étape, et que ça pouvait être intéressant. Maintenant, nous verrons comment ça se passe. Il faudra essayer d’être devant dans les Alpes. Si je peux grappiller quelques points sur les passes longues, ce sera à mon avantage. Nous allons essayer de nous amuser.

Avez-vous senti que votre évasion pouvait aller jusqu’au bout ?

Je l’espérais. Je sentais que ça se passait bien. On a monté les bosses doucement, puis on a mis une grosse vis et on a creusé assez facilement. Après, je n’avais plus d’énergie, et la chaleur m’a tué (sourire).

Voir Romain Bardet revenir sur vous, cela vous a-t-il redonné du tonus pour la fin d’étape ?

Je me suis dit qu’il fallait que je m’accroche, mais je n’ai pas pu.

Après le Dauphiné, cette journée vous donne-t-elle confiance pour la suite du Tour ?

Je savais que ça n’irait pas forcément au Dauphiné. J’ai eu une grosse bronchite. Il fallait bien récupérer, prendre son temps, faire des courses pour tenir le rythme. Maintenant, je suis à 100%. Il faut maintenant récupérer, et quand il fera plus frais, ça ira mieux.

Un mot sur le succès de Romain Bardet ?

Honnêtement, c’est mérité. Il a été offensif, c’est sympa de le voir gagner.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV La NASA élabore un plan pour écraser la station spatiale dans l’océan – .
NEXT Prix ​​du gaz, démarque inconnue, nouveau plan d’économies… Ce qui change au 1er juillet