L’entraîneur de l’UBB Yannick Bru a évoqué devant la presse l’humiliation subie par son équipe face à Toulouse (59-3) lors de la finale du Top 14 au Vélodrome, vendredi soir.
L’UBB a vécu l’enfer ce vendredi soir lors de la finale du Top 14. Face à Toulouse, les joueurs de Yannick Bru se sont fait humilier au stade Vélodrome en encaissant 9 essais. Les Toulousains s’imposent sur un score époustouflant (59-3) et remportent leur 23e Bouclier de Brennus. Ils réalisent le troisième doublé Europe-Top 14 (1996, 2021 et 2024) de leur histoire.
Présent en conférence de presse d’après-match ce vendredi soir, l’entraîneur girondin Yannick Bru n’a pas caché sa déception après cette déroute et a reconnu la supériorité des Rouge et Noir : « Il faut féliciter Toulouse pour la manière dont ils nous ont surclassés, pour la locomotive qu’ils sont pour le Top 14 aujourd’hui sur le Top 14 avec leur équipe 1, leur équipe 2, leur équipe 3. On n’est pas à ce niveau-là. C’est vrai que ça fait comme une humiliation en finale. Il ne faut pas oublier qu’on a été invités à ce dernier repas avec eux. Et ça ne doit pas occulter tout ce qu’on a fait de bien cette année, mais aujourd’hui ce n’était pas le vrai visage de l’UBB. Pour battre Toulouse, quand on n’est pas favori, il faut tenter un jeu de poker, il faut ses meilleurs joueurs sur le terrain. Toulouse compte 23 joueurs de niveau international et même leurs meilleurs jeunes joueurs sont au niveau international. Pour battre Toulouse il faut avoir de l’audace. » a-t-il lâché.
“Quand tu commences à lâcher prise, ils te cassent le poignet sur la table”
Malgré l’amertume, Yannick Bru reste lucide dans son analyse du match et estime que son équipe est passée à côté de la finale : « Du côté du terrain on souffre avec les joueurs, on se tait et on accepte le camouflet et on dit à nous-mêmes que nous allons profiter de cela pour revenir plus forts et nous sommes aussi très envieux de ce que Toulouse nous a proposé aujourd’hui. On n’est pas à ce niveau-là et il y a forcément des choses qu’on fait moins bien qu’eux et ça doit être un moteur pour la suite. Nous avons vite compris que nous n’étions pas invités. Contre Toulouse, quand tu commences à perdre le contrôle, ils te cassent le poignet sur la table. »
