OMAR AL-QATTAA / AFP
Les Palestiniens fuient les combats du 12 novembre dans le nord de la bande de Gaza.
MOYEN-ORIENT – Une trêve porteuse d’espoir. Les combats ont cessé mercredi 27 novembre entre Israël et le Hezbollah, comme le prévoit l’accord de cessez-le-feu entre les deux parties. Ceci après plus d’un an d’hostilités transfrontalières et deux mois de guerre ouverte entre l’armée israélienne et la puissante formation libanaise armée et soutenue par Téhéran.
Une décision qui donne à réfléchir sur la situation à Gaza et la guerre entre Tel-Aviv et le Hamas. Une telle issue serait-elle possible pour mettre un terme à l’enfer que vivent les Gazaouis ? Cette idée semble toucher une corde sensible chez le mouvement islamiste. Un haut responsable du Hamas s’est félicité ce mercredi du cessez-le-feu conclu au Liban et a affirmé qu’il était lui aussi ” prêt “ à une trêve avec l’armée israélienne dans la bande de Gaza.
“Nous avons informé les médiateurs en Egypte, au Qatar et en Turquie que le Hamas était prêt à un accord de cessez-le-feu et à un accord sérieux sur l’échange de prisonniers”il a ajouté. Le Hamas accuse cependant Israël de faire obstacle à tout accord.
Tel Aviv ne semble pas réceptif à cette solution. Au contraire, cette pause du côté libanais pourrait signaler une intensification des actions du côté de la bande de Gaza. En effet, Benjamin Netanyahu a déclaré voir cette trêve au Liban comme un moyen de « se concentrer sur la menace iranienne »et« intensificateur » sa pression sur le Hamas palestinien.
Macron espère que cela « ouvre la voie »
Le président israélien Isaac Herzog a déclaré : « Nous devons saisir cette opportunité et faire tous les efforts possibles pour remplir notre devoir moral le plus élevé et ramener chez nous nos frères et sœurs retenus en otages à Gaza. Nous devons agir sur cette question avec la plus grande urgence ! »
Mais du côté de la communauté internationale, nous ne perdons pas espoir. « Dans les prochains jours, les États-Unis mèneront à nouveau un effort avec la Turquie, l’Égypte, le Qatar, Israël et d’autres pays pour parvenir à un cessez-le-feu à Gaza, à la libération des otages et à la fin de la guerre sans le Hamas au pouvoir »a déclaré Joe Biden. « Cet accord doit ouvrir la voie à un cessez-le-feu tant attendu face aux souffrances incommensurables de la population de Gaza »a relevé Emmanuel Macron.
La ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock le voit « une lueur d’espoir pour toute la région ». Pour le Premier ministre néerlandais Dick Schoof, un cessez-le-feu est et continuera d’être désespérément nécessaire à Gaza également, pour permettre la libération de tous les otages, un meilleur accès à l’aide humanitaire et une désescalade de la violence dans la région.
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