Quand Trump parle, les constructeurs automobiles européens s’effondrent en Bourse

Quand Trump parle, les constructeurs automobiles européens s’effondrent en Bourse
Quand Trump parle, les constructeurs automobiles européens s’effondrent en Bourse

Une phrase a suffi à faire trembler plus d’un constructeur automobile européen en Bourse ce mardi 26 novembre. Pourtant son auteur n’a pas encore été nommé 47ème président des Etats-Unis ! Ce sera le 20 janvier 2025. Mais Donald Trump commence déjà à faire frissonner certains grands noms après un message posté sur son réseau social Truth Social dans lequel il précise déjà certaines de ses premières mesures lorsqu’il dirigera à nouveau la plus grande économie du monde.

« Le 20 janvier, je signerai tous les documents nécessaires pour imposer un droit de douane de 25 % sur TOUS les produits entrant aux États-Unis en provenance du Mexique et du Canada ». Dans le même temps, il a annoncé qu’un taux supplémentaire de 10 % serait également appliqué aux produits en provenance de Chine.

Le protectionnisme se cache derrière les histoires de drogue

Évidemment, avec de telles mesures, les constructeurs automobiles seraient particulièrement touchés. Et on ne parle pas tant de ceux qui sont basés en Europe mais de ceux qui viennent aussi des USA. Beaucoup d’entre eux ont en effet déplacé certains outils de production au Canada et au Mexique. Comme Ford qui possède deux usines au Mexique (Cuautitlan et Hermosillo) et une au Canada (Oakville), ou encore General Motors qui en possède quatre (Ramos Arizpe, San Luis Potosi, Silao et Toluca) et trois (Oshawa, Cami et St. Catharines). . .

Pour justifier ces mesures, le successeur de Joe Biden avance des arguments assez surprenants, peut-être pour masquer un protectionnisme exacerbé : « Comme chacun le sait, des milliers de personnes affluent au Mexique et au Canada, entraînant avec elles une criminalité et une consommation de drogue à des niveaux sans précédent. »

Même dans le cas des constructeurs européens, ces mesures pourraient avoir des effets directs car certains ont aussi des usines sur place, comme BMW qui a même réalisé de gros investissements dans son usine de San Luis Potosi pour sa future Neue Klasse qui y sera produite à partir de 2027. On peut aussi parler du cas de Stellantis, propriétaire de la marque RAM qui produit principalement des pick-up, et de son projet de délocalisation au Mexique. Déjà dans le collimateur de Trump.

Une chose est sûre : l’annonce par le milliardaire de ses premières mesures, avant même qu’elles soient adoptées (ou pas, après tout, seul l’avenir le dira), a donné des sueurs froides aux constructeurs automobiles des bourses du monde entier ce mardi novembre. 26 : GM et Ford perdent 4,2% et 2,2%, Renault perd 0,53% à la Bourse de Paris, Volkswagen perd 2,45% à Francfort, BMW 2,25%, Porsche AG 2,56%, Mercedes 2,06% et Daimler Truck 4,71%.

De son côté, le président élu des États-Unis a précisé que ces surtaxes resteront “en vigueur jusqu’à ce que les drogues, notamment le Fentanyl, et tous les pays étrangers illégaux cessent d’envahir notre pays. Comme si les constructeurs automobiles y étaient pour quelque chose…

 
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