L’accord, validé mardi soir par le gouvernement israélien sur recommandation du Premier ministre Benjamin Netanyahu, a été immédiatement confirmé par les présidents américain et français, Joe Biden et Emmanuel Macron. Ces derniers ont affirmé dans un communiqué commun que leurs deux pays travailleraient avec Israël et le Liban. “pour garantir que cet accord soit pleinement mis en œuvre et appliqué.”
La trêve de soixante jours, à vocation permanente, «C’est une victoire importante pour la Maison Blanche, qui a cherché à achever la détente avec le Hezbollah au cours des dernières semaines de la présidence de Biden»analyser Politique. « L’accord a été conclu après une série de négociations au Moyen-Orient la semaine dernière » entre l’envoyé spécial américain Amos Hochstein et des responsables libanais et israéliens, ajoute le site.
L’accord de cessez-le-feu « envisage une période de transition de soixante jours pendant laquelle l’armée israélienne doit se retirer du sud du Liban, l’armée libanaise se déploie dans les zones proches de la frontière et le Hezbollah déplace ses armes lourdes au nord du fleuve Litani »détails Axios.
Si ça tient, la trêve « Cela mettra fin à plus d’un an de violence, qui a commencé lorsque le Hezbollah a commencé à lancer des attaques contre Israël le 8 octobre 2023, affirmant qu’elles se poursuivraient aussi longtemps qu’Israël mènerait sa guerre contre la population de Gaza. »observer Al-Jazira.
« Isoler le Hamas »
Selon les autorités libanaises, plus de 3 800 personnes ont été tuées au Liban depuis octobre 2023, la plupart au cours des deux derniers mois. Selon les Nations Unies, les hostilités ont provoqué le déplacement d’environ 900 000 personnes.
« Les diplomates occidentaux et une grande partie du Moyen-Orient l’espèrent. [la trêve] Cela marquera un apaisement des tensions régionales après des mois d’escalade de la violence qui ont inclus l’assassinat des dirigeants du Hezbollah et du Hamas et une confrontation directe avec l’Iran. »OBSERVATION Les temps.
Dans l’immédiat, “l’accord conclu permet notamment de redonner de la force à Israël pour ses opérations à Gaza”utiliser Tempo. «Il y a fort à parier que Netanyahu aura fait des promesses sur Gaza aux franges les plus extrémistes de son gouvernement pour apaiser leur colère face à la trêve au Liban. La trêve risque ainsi d’aggraver encore, si possible, le sort des habitants de Gaza, dont le territoire redevient le dernier grand front d’Israël.juge le journal suisse.
En fait, dans un discours télévisé, le Premier ministre israélien “a fait valoir qu’une trêve permettrait à Israël de reconstituer son stock d’armes, d’isoler le Hamas, l’allié du Hezbollah qu’Israël combat à Gaza, et de se concentrer sur la menace posée par l’adversaire régional d’Israël, l’Iran.”rapporte le New York Times.
« Succès diplomatique » pour Biden
Dépôt Le payscela reflète également l’accord « la faiblesse du Hezbollah, après la mort de la plupart de ses dirigeants, dont le plus vieux dirigeant depuis des décennies, Hasan Nasrallah, et d’un nombre indéterminé de ses miliciens, qu’Israël estime à 3 000 ». Le journal espagnol le rappelle également « Des centaines d’autres personnes sont également hors de combat en raison de blessures aux yeux et aux mains causées par l’explosion » de leurs téléavertisseurs, en septembre, dans le cadre d’une opération complotée par le Mossad.
Et l’organisation islamiste a été sous le feu israélien jusqu’à la dernière minute, souligne-t-il Le sera. Tandis que les parties concluaient un accord de cessez-le-feu, Tsahal continuait ses frappes. « des cibles au Liban, y compris au cœur de Beyrouth et ailleurs, avec des attaques considérées parmi les plus violentes depuis le début de la campagne lancée par Israël au Liban le 23 septembre »précise le titre belge.
Avec la conclusion de cet accord, « L’Amérique remporte haut la main le premier prix du concours du succès. »commentaires L’Orient-Le Jour. « Incapable de contenir la fureur israélienne contre Gaza, Washington aura fini par se faire entendre au Liban, même s’il avait soutenu avec enthousiasme la traque du Hezbollah. Joe Biden peut donc se vanter d’avoir conclu sa fin de carrière chancelante par un succès diplomatique notable.”.
Trêve à Gaza ?
Le président sortant espère également poursuivre sur sa lancée. Ha’Artez note que Joe Biden “Il a profité de sa déclaration” sur le Liban « pour annoncer que son administration est prête à lancer un nouvel effort – avec la Turquie, le Qatar et d’autres partenaires régionaux – pour parvenir à un accord visant à mettre fin aux combats dans la bande de Gaza et à garantir la libération des otages israéliens ».
De plus Axios il y croit à peine. « Si l’on suit la trajectoire actuelle, il semble que la crise à Gaza va se poursuivre sous l’administration Trump »estimer le site.
La situation au Liban demeure, ce qui « Il n’est pas encore sorti de la situation effrayante et surréaliste dans laquelle il se débat depuis plus d’un an »regrette L’Est-Le jour.
« Le Conseil des ministres acceptera donc aujourd’hui un cessez-le-feu qui mettra fin à une guerre qu’il n’a jamais déclarée ni souhaitée. Pire encore, ce cessez-le-feu, l’État actuellement représenté par le Premier ministre sortant et chef du pouvoir législatif, n’a pas été véritablement, pleinement et souverainement négocié.».
Et le titre libanais conclut : « Aussi bénéfique que soit la fin du massacre, elle est loin de résoudre la question libanaise ».