Éric Lelièvre, 63 ans, habite près de la N12 depuis sa naissance. Sa maison est située à Saint-Fraimbaut-de-Prières (Mayenne) au lieu-dit Les Giraudières, à une centaine de mètres à vol d’oiseau de la route principale. Cela arrive à son père et à son grand-père, qui vivaient là-bas. « Mon grand-père est arrivé ici en 1937 ou 1938. Il était agriculteur » dés.
Son père a repris l’exploitation agricole, coupée de la RN12. « Je me souviens que dans les années 70 la voisine croisait son troupeau de vaches laitières, racconta Éric Lelièvre. On ne peut pas l’imaginer aujourd’hui ! » Lorsqu’il était enfant, il se souvient d’avoir marché ou fait du vélo pour se rendre à l’école, en empruntant la N12. Dans les années 70, “Les vitres de la porte d’entrée vibraient au passage de certains gros camions”.
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Plus de sécurité et moins de bruit
Frambaldean a choisi de rester dans la maison de son enfance. Il a également repris l’usine, avant de vendre le terrain dans les années 1990, mais souhaitait conserver la maison. Éric Lelièvre se souvient de la vitesse et des nombreux accidents sur cette route. « Avant les années 1970, il n’y avait pas de limitation de vitesse : les premières limites étaient de 110 km/h ». explique.
En plus de la réglementation, la construction du rond-point Coulonge a, selon lui, contribué de manière significative à la sécurité de la route. « Et avec le progrès technique, les camions sont moins bruyants et nous avons du double vitrage. » Aujourd’hui, il nous assure : « Les gens entendent le trafic. On ne l’entend plus. »
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