Kévin Berardi écope d’une peine de 20 ans de prison.

Kévin Berardi écope d’une peine de 20 ans de prison.
Kévin Berardi écope d’une peine de 20 ans de prison.

Le verdict est tombé ce vendredi 28 juin, dans le procès de l’assassinat de Thomas Mercier, brillant ingénieur horloger tué à Besançon le 9 novembre 2021 de 22 coups de ciseaux. L’accusé, Kévin Berardi, a été condamné à vingt ans de réclusion criminelleaccompagné de vingt ans de suivi socio-judiciaire, d’une obligation de se faire soigner et d’une interdiction de porter des armes pendant quinze ans.

Un verdict qui fait suite aux réquisitions de la procureure générale, Claire Keller, prononcées ce vendredi matin. Ce dernier avait requis la peine maximale lorsqu’on reconnaît l’altération du discernement, à savoir vingt ans de réclusion criminelle, ainsi que vingt ans de suivi socio-judiciaire, une injonction de soins**, l’interdiction de contacter les parties civiles, l’obligation de verser des dommages et intérêts, mais aussi une interdiction de port d’arme pendant quinze ans et dix ans d’inéligibilité. . Elle a enfin demandé qu’en cas de non-exécution de cette peine, l’accusé soit directement condamné à sept ans de prison.

L’abolition du discernement non reconnue

Comme l’espéraient les parties civiles, l’abolition du discernement n’a pas été reconnue. “C’est un meurtre qu’on juge et non un accident», a fait valoir ce vendredi matin Maître Jérôme Pichoff, l’avocat de la famille de Thomas Mercier, lors d’une plaidoirie qui a duré plus d’une heure. Pour lui, Kévin Berardi avait conscience, même partiellement, de ce qu’il faisait au moment du meurtre. : «Il a volontairement pris de la cocaïne, dont il s’en est ensuite violemment pris à Thomas Mercier. Lorsque vous prenez volontairement de la drogue et que vous savez que cela peut vous rendre violent, vous êtes responsable

Pour l’avocat de Kevin Berardi, en revanche, l’abolition du discernement bien appliquée à son client. Au moment où il tue Thomas Mercier, »il y a eu une folie de M. Berardi et je veux qu’elle soit reconnue», a soutenu Maître Catherine Bresson lors de sa plaidoirie, appelant ensuite les jurés à appliquer l’article 122-1 du Code pénal, qui pose ce principe.Il s’agit d’un cas extrêmement difficile, il est difficile de défendre l’indéfendable. Mais vu cette abondance d’idées délirantes de M. Berardi au moment des faits, il apparaît qu’il souffrait effectivement d’un trouble au moment du meurtre..”

Plus d’informations à venir.

 
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