Beyrouth et sa banlieue sud sous les bombes

Beyrouth et sa banlieue sud sous les bombes
Beyrouth et sa banlieue sud sous les bombes

En annonçant cette intervention, les services du Premier ministre n’ont pas précisé ce qu’elle porterait.

Lors du conseil des ministres de sécurité, « il doit y avoir […] une discussion, une décision. Il pourrait également y avoir un vote », avait déclaré plus tôt la vice-ministre des Affaires étrangères Sharren Haskel.

Les Etats-Unis ont évoqué un accord « étroit », tout en appelant à la prudence, sur une trêve entre Israël et le mouvement libanais soutenu par l’Iran, entré en guerre ouverte fin septembre en marge de l’offensive israélienne dans la bande de Gaza. de Gaza.

Mais au moment où la pression diplomatique s’intensifie, Israël a multiplié mardi ses bombardements aériens sur le centre de Beyouth et sa banlieue sud, fief du Hezbollah, après des appels à l’évacuation.

En fin d’après-midi, elle a mené de nouvelles grèves dans des quartiers du cœur de la capitale, fuis en panique par les habitants.

Les secouristes recherchent des victimes sur le site d’une frappe aérienne israélienne qui a visé un immeuble à Beyrouth le 26 novembre. (Hassan Ammar/AP)

Il avait auparavant bombardé un immeuble abritant des personnes déplacées, tuant au moins sept personnes selon les autorités libanaises.

Un député du Hezbollah, Amin Cherri, a accusé Israël de vouloir « se venger des Libanais » avant un éventuel cessez-le-feu.

L’armée israélienne a fait état dans l’après-midi de plus de 20 projectiles tirés depuis le Liban contre Israël. Elle a également fait état de frappes au sud du Liban et d’une opération terrestre dans « la région du fleuve Litani », au nord de laquelle Israël dit vouloir repousser le Hezbollah.

Israël n’a « aucune excuse » pour refuser un cessez-le-feu, a déclaré mardi le ministre des Affaires étrangères de l’Union européenne, Josep Borrell, tandis que les ministres des Affaires étrangères du G7 ont exprimé leur soutien à « un cessez-le-feu ». -tir immédiat », jugé « à portée » par Berlin.

L’ONU, de son côté, a réitéré son appel à un « cessez-le-feu permanent » au Liban, en Israël et à Gaza.

Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a toutefois prévenu que son pays agirait « avec force » en cas de violation d’un accord.

“Pas digne de confiance”

La guerre qui fait rage depuis octobre 2023 dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas s’est étendue au Liban après un an d’échanges de tirs de part et d’autre de la frontière israélo-libanaise, qui ont déplacé des dizaines de milliers de civils dans les deux pays.

Selon le site d’information américain Axios, l’accord repose sur un projet américain prévoyant une trêve de 60 jours durant laquelle le Hezbollah et l’armée israélienne se retireraient du sud-Liban pour permettre à l’armée libanaise de s’y déployer.

Il comprend la création d’un comité international chargé de surveiller sa mise en œuvre, a ajouté Axios, précisant que les États-Unis auraient donné l’assurance de leur soutien à une action militaire israélienne en cas d’actes hostiles du Hezbollah.

La médiation s’appuie sur la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui a mis fin à la précédente guerre entre Israël et le Hezbollah en 2006, et stipule que seules l’armée libanaise et les soldats de maintien de la paix peuvent être déployés à la frontière. le sud du Liban.

Le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, allié d’extrême droite de M. Netanyahu, a déclaré qu’un cessez-le-feu serait « une grave erreur ».

Pour Nahum Donita, un habitant de Tel Aviv âgé de 60 ans, « il est clair qu’on ne peut pas faire confiance au Hezbollah. Mais le gouvernement israélien n’est pas non plus digne de confiance.»

Israël affirme vouloir neutraliser le Hezbollah au sud du Liban pour protéger sa population. Le mouvement chiite, durement touché depuis septembre, a assuré qu’il combattrait Israël tant que se poursuivrait l’offensive à Gaza contre son allié le Hamas, tout en se disant ouvert à un cessez-le-feu.

Selon le ministère de la Santé, près de 3 800 personnes ont été tuées au Liban depuis octobre 2023, la plupart depuis septembre dernier.

Du côté israélien, 82 soldats et 47 civils ont été tués en 13 mois.

22 morts à Gaza

L’armée israélienne poursuit également ses frappes sur la bande de Gaza assiégée, où au moins 22 personnes ont été tuées mardi, selon la Défense civile, dont 11 dans une école abritant des déplacés dans le nord.

Au début de l’hiver, des milliers de déplacés tentent, avec de maigres moyens, de se protéger de la pluie et du froid.

“Nous essayons autant que possible d’empêcher l’eau de pluie de s’infiltrer dans les tentes pour que les enfants ne soient pas trempés”, explique Ayman Siam, un père réfugié dans la ville de Gaza, au nord. .

L’hiver s’annonce “horrible”, a prévenu Louise Wateridge, porte-parole de l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), alors que les Gazaouis “n’ont pas eu les choses les plus élémentaires depuis 13 mois : pas de nourriture, pas d’eau, pas d’abri”. .

La guerre a été déclenchée par l’attaque sans précédent lancée par le Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a fait 1.207 morts côté israélien, principalement des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. y compris les otages tués ou morts en captivité.

L’offensive israélienne menée en représailles à Gaza a fait au moins 44.249 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

 
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