Débat tendu entre un Trump confiant et un Biden confus – .

Débat tendu entre un Trump confiant et un Biden confus – .
Débat tendu entre un Trump confiant et un Biden confus – .

Débat tendu entre Trump confiant et Biden confus

Joe Biden et Donald Trump ont participé ce jeudi à leur premier débat télévisé, à un peu plus de quatre mois de l’élection présidentielle américaine.

Publié aujourd’hui à 04h59

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Donald Trump enchaîne avec assurance une série de fausses déclarations, Joe Biden offensant sur le fond mais très confus sur la forme: les deux candidats à la présidence américaine se sont affrontés sur l’inflation, l’immigration et l’Ukraine lors de leur premier débat jeudi.

« L’inflation tue notre pays », a immédiatement déclaré l’ancien président républicain de 78 ans, l’air extrêmement à l’aise, reprenant un argument qui, il le sait, résonne auprès des Américains, et assurant que son rival faisait un « mauvais travail », malgré une solide politique. croissance et emploi.

Le démocrate de 81 ans, dont la voix est souvent rauque devant les caméras de CNN, la chaîne organisatrice du débat, s’en est pris à un sujet qu’il sait délicat pour le milliardaire, lui reprochant son action « terrible » contre le droit à l’avortement.

“Cry Baby”

Joe Biden a également accusé Donald Trump de « mentir » en affirmant que l’immigration illégale faisait grimper la criminalité, avant de passer à un terrain plus personnel.

Le démocrate a rappelé que son adversaire était un « condamné », après avoir été reconnu coupable dans une affaire de paiements cachés à une ancienne actrice porno, et a jugé qu’il avait le « sens moral d’une personne dépravée », le traitant à plusieurs reprises de « pleurnicheur ». »

“Je n’ai rien fait de mal”, a répondu l’ancien président, inculpé dans plusieurs autres affaires, affirmant que le système judiciaire était “truqué”. Le Républicain, qui n’a jamais reconnu sa défaite en 2020, ne s’est pas engagé à reconnaître inconditionnellement le verdict des urnes de novembre, assurant qu’il l’accepterait si l’élection était « juste et juste ».

Donald Trump, sans aller jusqu’aux insultes dont il émaille ses discours de campagne, a affirmé que son rival n’était « pas fait » pour être président, et l’a présenté comme un leader faible.

Polarisation

« Il est devenu comme un Palestinien, mais ils ne l’aiment pas parce que c’est un très mauvais Palestinien. Un faible (Palestinien), a lancé le Républicain, en référence à la politique de Joe Biden face au conflit entre Israël et le Hamas. La guerre en Ukraine n’aurait jamais eu lieu si les États-Unis avaient eu un « leader », a-t-il également assuré.

Donald Trump a défié Joe Biden à un « test cognitif », se vantant d’en avoir lui-même passé deux et d’avoir « brillé », avant de se vanter de ses talents de golfeur sous le sourire narquois de son rival.

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L’ancien promoteur immobilier a multiplié les fausses déclarations et les exagérations, sans aucune intervention des deux journalistes de CNN qui animaient la soirée. En plus de poser des questions, ces derniers ont essentiellement veillé à ce que le temps de parole de chacun soit respecté, coupant le micro dès qu’il était en place, ce qui a permis d’éviter les interruptions intempestives.

Biden ne rassure pas

Les deux hommes, qui se détestent franchement, ne se sont pas serré la main à leur arrivée sur le plateau de CNN à Atlanta, en Géorgie. Selon un journaliste brièvement admis sur le plateau, ils n’ont pas échangé un regard lors de la première pause publicitaire.

Le débat, sauf surprise, ne devrait pas beaucoup faire bouger les lignes, dans un pays où la polarisation politique est extrême. Mais l’enjeu n’en est pas moins énorme : si l’un des deux candidats parvient à attirer quelques électeurs indépendants, cela pourrait suffire à lui donner l’avantage en novembre, alors que le scrutin s’annonce serré.

Pour ce faire, Joe Biden doit notamment rassurer sur sa vitalité et sa santé, et à cet égard, sa prestation de jeudi risque d’être considérée comme une occasion manquée, même s’il a gagné en aisance au fil des débats.

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AFP

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