L’ambassadeur d’Israël auprès de l’ONU, Danny Danon, a affirmé que les négociations pour un cessez-le-feu avec le Hezbollah « progressent », tout en précisant que son pays « veillera à avoir la capacité de neutraliser toute menace non traitée au sud du Liban.
« Nous faisons des progrès sur ce front. Je l’ai dit à plusieurs reprises : notre objectif était très clair : pousser le Hezbollah au nord du fleuve Litani. Ce n’est pas encore finalisé, mais nous avançons, a-t-il déclaré lors d’un point de presse avant une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU. Je pense qu’il est important pour nous de garantir que le Hezbollah ne retourne pas à la frontière. Nous ferons tout ce qui est nécessaire pour le garantir. Nous avons tiré les leçons de 2006.»
Selon l’ambassadeur, le cabinet israélien « se réunira aujourd’hui ou demain » pour discuter de l’accord de cessez-le-feu.
Lorsqu’on lui a demandé si Israël souhaitait se réserver le droit d’attaquer le Hezbollah au Liban, il a répondu : « Nous avons tiré les leçons de la résolution 1701 et nous veillerons à avoir la capacité de neutraliser toute menace non résolue dans le sud du Liban ». “J’espère que l’armée libanaise s’en chargera à l’avenir, mais si elle échoue, nous serons à nouveau présents”, a-t-il toutefois ajouté.
Concernant la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), il a affirmé qu’« elle y restera » et a souhaité « qu’elle soit cette fois plus efficace ».
M. Danon a également précisé que « les choses ne se feront pas du jour au lendemain ». “Il y aura plusieurs phases, plusieurs exigences”, a-t-il expliqué. La disposition la plus importante pour nous est le retrait du Hezbollah au nord du fleuve Litani. Nous l’avons dit dès le début : tel était notre objectif dans cette guerre. Ensuite, il y aura d’autres étapes dans l’accord », a-t-il déclaré sans donner plus de détails.
Interrogé sur le cessez-le-feu à Gaza, il a répondu : « Avec le Liban, c’est en fait plus simple, car nous avons affaire à une seule nation, un seul pays. Les négociateurs peuvent recevoir des réponses. Avec le Hamas, c’est beaucoup plus compliqué. Vous avez affaire à une organisation terroriste. Il est très difficile d’obtenir des réponses. À ce jour, nous n’avons même pas reçu la liste des otages encore en vie ni les preuves de vie. Il y a donc une grande différence entre négocier avec le Liban et avec le Hamas.»
M. Danon a également dénoncé les mandats d’arrêt émis par la Cour pénale internationale contre le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant. « Hier encore, le Hezbollah a lancé plus de 500 roquettes sur des millions de citoyens israéliens : 500 roquettes ont pesé sur des familles innocentes, des écoles et des maisons, laissant des millions de civils se précipiter vers des abris », a-t-il dénoncé. . Cependant, aux yeux de la CPI, ce sont les dirigeants démocratiquement élus qui défendent leur peuple qui sont les criminels. Ce n’est pas de la justice. C’est du terrorisme diplomatique.
L’ambassadeur d’Israël auprès de l’ONU, Danny Danon, a affirmé que les négociations pour un cessez-le-feu avec le Hezbollah « progressent », tout en précisant que son pays « veillera à avoir la capacité de neutraliser toute menace non traitée au sud du Liban ». « Nous faisons des progrès sur ce front. Je l’ai dit à plusieurs reprises : notre objectif était très clair,…