Alors que l’ISS approche de la « retraite », la NASA vient de choisir l’entreprise chargée de fabriquer l’appareil chargé de désorbiter le laboratoire spatial. Ce sera SpaceX, la société d’Elon Musk.
Plus de 25 ans après sa mise en service, l’ISS va bientôt devoir cesser ses activités. En effet, si tout se passe comme prévu, la station spatiale internationale devrait plonger dans l’océan en 2031. Dans ce contexte, La NASA se tourne vers le secteur privé afin d’établir le successeur de l’ISS. Mais l’agence compte aussi déléguer la construction du navire qui sera chargé de désorbiter l’imposante structure.
L’année dernière, La NASA a lancé un appel d’offres dans ce but. Et, mercredi dernier, l’agence a dévoilé son choix : ce sera SpaceX, la société d’Elon Musk, qui sera chargée de développer le désorbiteur de l’ISS. Ce choix n’est guère surprenant, quand on sait que La NASA collabore déjà avec SpaceX dans le cadre du programme Artemis, qui vise à renvoyer des astronautes sur la Lune.
ISS : une manœuvre risquée ?
L’administrateur associé de la NASA, Ken Bowersox, a déclaré : « La sélection d’un véhicule américain de désorbitation pour la Station spatiale internationale aidera la NASA et ses partenaires internationaux à assurer une transition sûre et responsable vers l’orbite terrestre basse une fois l’exploitation de la station terminée.. »
Cependant, une telle manœuvre n’est pas sans risque. Nous nous souvenons particulièrement d’un incident récent, qui a vu un pack de batteries provenant de l’ISS s’écraser dans une maison. Il est donc possible que certaines parties de l’ISS survivent à la rentrée atmosphérique, ce qui pourrait s’avérer particulièrement dangereux.
Pour remédier à cet éventuel problème, la NASA envisage de viser pointe Némo dans l’océan Pacifique. Cet endroit est surnommé le « cimetière spatial » car il est souvent la cible de descentes contrôlées de débris spatiaux.
Quoi qu’il en soit, en attendant sa désorbitation, l’ISS ne chôme pas. En effet, les États-Unis, le Japon, le Canada et l’Agence spatiale européenne se sont engagés à exploiter la station et à y envoyer des astronautes jusqu’en 2030. La Russie, de son côté, affirme vouloir poursuivre ses opérations jusqu’en 2028.
Source : tendances numériques
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